Le seul vrai combat que l’humanité doit désormais gagner se livrera contre nos mortifères pulsions consuméristes et capitalistes.
Notre dernier combat, c’est l’écologie. Ecologie respectueuse de notre biotope : De l’eau, de l’air, des sols, des végétaux… Ecologie respectueuse de tous les animaux, humains y compris. Car nous sommes devenus des bêtes dégénérées qui se croient au dessus des autres formes de vie.
Notre planète en a vu d’autres. L’ère des humains n’est qu’une toute petite étape de l’histoire de la terre, qui a aussi connu le règne des dinosaures. Pour le moment, l’humanité dominée par la cupidité capitaliste fait tout pour disparaître elle aussi. Allons-nous vers une prise de conscience universelle qui ne peut commencer que par la fin du capitalisme ?
Car l’écologie ne peut être qu’anticapitaliste. C’est pour faire quelques profits à court terme qu’une poignée d’humanoïdes nuisibles font piller et saccager notre planète. Scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
L’écologie soit-disant « compatible avec l’économie de marché » ? : Une escroquerie. Tout comme la fable d’un « bon capitalisme raisonnable ou raisonné » qu’on raconte chez EELV et autres Tartuffes verdâtres ou colibris naïfs qui se pensent écolos lorsqu’ils se contentent d’aller à l’AMAP en vélo pour chercher leurs courgettes bio. Ce qui est déjà bien… mais ne suffira pas…
Première diffusion lors de la fumisterie de la COP 21 de 2015, autour du dossier du Monde Diplomatique : Comment éviter le chaos climatique ?
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Salut JB, Dédé et Daniel
J’ai apprécié (comme souvent) votre émission. Je suis tout à fait d’accord avec ce qui a été discuté dans l’émission. Mais un point évoqué dedans me gêne. Quand vous parlez de gérard schivardi en qualifiant son parti de « secte trotskiste ». « représentant d’une espèce de secte trotskisante »..
Je ne sais pas si c’etait le ton du cynisme que tu emploie souvent JB, ou une caractérisation politique de haut vol, mais je tient à souligner que bien que le parti que gérard représentait à la radio ait en son sein un courant trotskiste, le qualificatif de secte me gêne. Car si le Parti ouvrier indépendant (devenu cet été Parti ouvrier indépendant et démocratique suite à une scission) est une secte, en suivant la définition du dictionnaire, tous les partis sont des sectes. La racine du mot secte c’est « du latin secta signifiant voie que l’on suit, parti, cause, doctrine ».
Pour info gérard schivardi n’est pas trotskiste et n’a jamais voulu l’être, mais il n’empêche qu’il est secrétaire national d’un parti dont une partie de ces adhérents (pas tous) se reconnaissent dans le combat de trotsky. ce qui n’empêche pas notre parti de réunir sous un programme commun tous les courants historiques du mouvement ouvrier, et donc ca va des socialistes aux communistes en passant par les anarcho-syndicalistes et … les trotskistes.
C’est un vieux débat, entendre parler de gégé m’a fait plaisir, mais j’avoue avoir un peu bondi de ma chaise quand j’ai entendu la présentation qui lui était faite.
Ciao viva ! Je continuerai à écouter vos podcast, car ils font beaucoup de bien à moi et à ma copine dans ces temps assez sombres.
Salut Crashbat.
Oui, désolé pour ma raillerie imprécise, qui révèle aussi mon manque de culture politique.
Comme tu l’as bien compris, mon intention – mal appliquée – était de moquer et de souligner le fait que les « journalistes » font tout pour faire passer les gens de « la vraie gauche », – (comme m’est apparu Schivardi en campagne de 2007) -, pour de grotesques et dangereux hurluberlus.
Pour railler l’idée que « quiconque se positionne à la gauche du PS apparait comme un terroriste assoiffé de goulag », j’ai usé de l’expression « secte trotskisante », parce que ça sonne comme un truc qui fait peur aux bourgeois et à leurs larbins…
Mais j’aurais tout aussi bien pu dire de Schivardi qu’il m’est apparu comme « un invraisemblable bolchévique », « un stupéfiant proto-communard », « un abracadabrantesque partageux », ou « un extra-terrestre venu de la planète Stalinor 24″… L’adjectif « trotskiste » : je l’emploie simplement pour évoquer l’internationalisation de la révolution, qui est pour après-demain soir, c’est sûr !
Mais sans doute pour manier ce genre d’humour, faut-il mieux maitriser son sujet.
Le fait est que, comme un crétin, je regrette bien de ne pas avoir voté pour ce remarquable candidat doté du seul programme qui vaille :
Rendre au peuple ce qui lui appartient. Je conserve grande estime et affection pour le maçon-candidat Schivardi. Et pour son combat, qui est le nôtre.
Bon, maintenant, il me semble que l’ex-PT de l’époque relevait quand même d’une mouvance de gauche un peu étrange, et du peu que j’en connaisse, pas hyper-rigolote. Non ?
– Jibédé – http://www.polemixetlavoixoff.com
PS : Quant aux sectes, j’en pense qu’on les appelle « des églises » quand elles ont réussi. Mais là n’est pas notre sujet.
Salut Jibédé
Tout d’abord merci pour ta réponse. Je tient à te rassurer je ne t’en tient pas rigueur du tout, et après tes éclaircissements je comprends mieux la boutade. (je l’avait esquissé dans mon 1er post en soulignant ton cynisme qui me fait marrer en général). Concernant ce qu’est devenu le PT c’est assez long à raconter, et pour tout avouer j’ai adhérer à ce parti qu’en 2012… Donc je ne peux éclairer dignement ta lanterne sur ce terrain là, mais je suis tout à fait d’accord sur le terme pas « hyper-rigolote » je dirais même rigide. Or une scission à eu lieu au dernier congrès, nous séparant assez largement des « vieux » très rigides et parfois violents dans les paroles, afin de nous tourner vers le large et de continuer à porter très haut les principes politiques de notre parti, par la voix d’un maçon sympathique par ailleurs, vers les larges couches, la jeunesse et EVIDEMMENT ceux dont on à peur à savoir : les ouvriers !
Sur les journalopes tels que je les appelles, je te suit à 100%. Je tient à préciser que mon emploi (précaire, intermittent) est dans la télévision d’info, et que ça à grandement contribué à ma « radicalisation » (le mot est juste)… Surtout àpres 2012. Enfin bref ne cisaille pas ton papier, je m’en voudrais.
Continuez les gars !
En effet il faut nourrir un débat qui est à mon avis vicié depuis belle lurette par ceux qui sont censés représenter le mouvement « socialiste », moi j’appellerai cela le mouvement émancipateur.
Notre époque est basée sur le grand mensonge et l’abrutissement généralisé afin que la majorité des opprimés soit INCAPABLE de réfléchir sur la racine du problème.
Je te rejoins parfaitement quand tu dit « le gros mot : le capitalisme » car c’est effectivement cela qui est a l’ordre du jour. Je suis sidéré du travail de sape qui a été fait depuis bien longtemps afin d’effrayer les peuples en parlant de socialisme, ce qui rends aux yeux des moins instruit le nationalisme comme seule alternative crédible !
Mais comment voulez vous convaincre de la nécessité du socialisme si ceux qui se défendent du socialisme depuis très longtemps, prostituent cette magnifique idée sur l’autel du capital chaque matin en allumant un cierge ? Lorsque l’on vous réponds que c’est comme ça et pas autrement? A mon avis c’est ce à quoi tous les progressistes véritables (et pas seulement en paroles) doivent réfléchir. As tu lu « Droit à la paresse » de Paul Lafargue? Comment ont fait nos ancêtres? Comment redonner la fierté d’appartenir à la classe ouvrière, fierté que je fais mienne à chaque instant, je méprise tellement les bobos et autres richards bien pensants qui veulent bien donner des droits A CONDITION que leur porte monnaie ne soit pas mis à contribution ?? La question reste ouverte
Je pense que votre travail d’éducation amusante, la radio pirate, la télé pirate tournée vers les peuples est une solution mais pas l’unique. Il faut que l’on remette du rêve dans nos projets. Faisons rêver ! Parlons de la semaine de 20 h de travail ! Hop chacun bosse plus que 4h par jours et à le temps pour GLANDER ! Plus de chômage !
Donnons envie à nos amis de s’instruire, de lire autre chose que libération et le monde, un vieux barbu n’a t’il pas dit un jour que « La première condition de la liberté de la presse consiste à ne pas être un métier. » ??
A bientot,
Fraternellement
Bon sujet encore une fois.
Je suis d’accord avec ton point de vue vis à vis de Daniel. Ceci dit ce qu’il explique n’est pas faux, mais l’inertie n’excuse ni n’annule tout ce qui est fait aujourd’hui contre notre biosphère (volontairement ou non), et surtout il y a des points qui n’ont pas grand chose à voir avec cette inertie planétaire.
Un exemple direct du réchauffement climatique et qui se passe de ces fameux gaz à effets de serre : le déboisement des forêts (primaire ou pas), qui sont non pas les poumons de notre planète (ça c’est les océans), mais les radiateurs. Et il n’y a pas besoin d’attendre des siècles pour avoir des résultats directs et catastrophiques. (chute de la pluviométrie, assèchements des terres, aridité puis stérilité accompagnés des nécessaires *cides et engrais pour que ça pousse à peu près sur un sol mort, et quand il pleut, lessivage sans retenue ainsi qu’arrachage du sol qui s’en va -définitivement- dans les mers)
Donc si, l’élevage est une calamité planétaire, et ce n’est pas à cause des pets des vavaches en bretagne… (ou si peu)
J’invite Daniel à étudier les nombreux travaux et vidéos (trouvables facilement sur tout bon site de vidéos « gratuites ») de Lydia et Claude Bourguignon (notamment l’excellent colloque « Où va le monde » de Yves Cochet du 10 décembre 2010)
Mais en tout cas oui il serait de bon ton que les pays occidentaux cessent de faire la police ailleurs quand ils n’en foutent pas une chez eux, et en particulier pointer du doigt les fautes des contribuables tout en laissant crassement faire les plus importants fautifs : les grands industriels.
Et j’oubliais : C’est la seconde et non la première fois qu’une espèce vivante modifie en profondeur toute la biosphère, les premières étaient les cyanobactéries qui, lorsqu’elles ont commencé à massivement produire de l’oxygène, ont entrainé la première véritable extinction massive des formes de vie et se sont simplement tuées… (et oui, l’oxygène est un poison, c’est une question de dose, merci Paracelse ^^)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Oxydation
Mais là je mégote, l’extinction dont nous sommes les témoins a une particularité catastrophique : sa rapidité ahurissante qui, contrairement aux autres dont la vitesse a permis le déplacement sinon l’adaptation des espèces aussi bien animales que végétales, est aujourd’hui véritablement mortelle. (et je ne parle pas du pauvre ours blanc coincé sur son bout de banquise, mais des animaux et plantes de chez nous, ici, en France et ailleurs).
Un autre point : Pourquoi la Chine pollue tant ? Parce-qu’elle est la zone industrielle de l’occident, comme expliqué certes (et suggéré dans le titre), mais entre autre elle détient parmi les usines les plus mortifères et polluantes au monde… notamment… les dalles en silicium pour nos chers panneaux solaires.
Cher V3nom ,
J’ai lu votre contribution avec intérêt . Je dois vous dire que je suis globalement d’accord avec vous.
Il m’apparait que votre restriction ( comme celle de JB , l’animateur de l’émission ) porte non pas sur ce que je dis mais sur ce que JE NE DIS PAS ! ( et ne pense pas , pour couper court à tout procès d’intention … ).
Je ne dis pas que l’effet de système ( inertie ) » excuse ou annule tout ce qui est fait aujourd’hui contre notre biosphère » … bien au contraire ! Et je suis d’accord sur le fait qu’il » y a bien des points qui n’ont pas grand chose à voir avec cette inertie » mais je maintiens que c’est un aspect peu connu du public en général et qu’il est intéressant de le comprendre pour affiner la propre réflexion…
Pour la petite histoire , je disais hors micro exactement la même chose que vous sur le rôle respectif des forêts et de océans ! Exact pour les cyanobactéries , c’était il a plus de 500 millions d’années et on leur doit une fière chandelle , on pourrait leur élever un monument commémoratif : la disparition de certaines espèces est en général une opportunité pour d’autres ….
Ne vous inquiétez pour ma culture géographique et climatologique elle est fort ancienne et je la complète tous les jours . Je connais les sources que vous citez .
Pour finir , je crains que le discours officiel , type COP21 , ne soit qu’une imposture surfant sur de vrais et graves problèmes afin de tenter d’en régler d’autres ( les rapports concurrentiels entre les grandes régions industrielles du monde … )
Tout d’abord me voilà fort honoré (si si) de votre réponse.
Et point de procès d’intention, je tiens à toujours observer avec soin les avis construits, quand bien même ils sont opposés aux miens, car comme le dit à fort juste titre Soro Solo durant sa conférence au TEDx « ma vérité, plus ta vérité, plus celle de tout le monde mis ensembles nous permettront d’aller vers « la » vérité ».
Je me permet de rappeler que je ne mets pas du tout en question les effets d’inertie propres à nombres d’écosystèmes de la planète ainsi qu’à bien d’autres mécanismes encore mal connus ou aux conséquences encore finalement assez hypothétiques (un exemple critique parmi d’autres, le fameux golf stream, ou bien cette bombe qu’est le permafrost, si on peut encore l’appeler ainsi), mais j’ai peur que d’autres soient plus fragiles et puissent subir des effondrements plus rapides et violents qu’ils n’en ont l’air et sans que ce ne soit particulièrement provoqué (ni même amorcé) par des causes antropo-industrielles d’il y a 50 ans et plus.
Au final je retrouve surtout dans nos « désaccord » (qui ne le sont pas tant que ça à l’échelle globale) le même genre de dilemme qu’entre les voies néo-welfaristes et abolitionistes chez les militants pour l’éthique animale : voir loin et œuvrer pour le long terme en avançant petit à petit, gagnant des petits « mieux » de temps en temps, ou faire plus court terme, plus vindicatif et surtout plus urgent, s’attachant entre autre aux individus qui souffrent maintenant dans une optique de libération globale et totale plutôt que parier sur un mieux toujours plus loin au risque de ne jamais l’atteindre et au risque de délaisser les maux d’aujourd’hui.
La réponse est situe probablement quelque-part entre mes deux…
Enfin, ayant bossé moi-même (vite fait) dans un PNR, je peux témoigner du décalage juste absurde entre les « petites mains » et les gens qui peuvent mais ne font pas grand-chose (les dirigeants et surtout les grands patrons et autres auto-proclamés
Et puis il y a toujours en tache de fond en terme d’écologie un débat tacite qui n’est jamais franchement posé car compliqué à tranché, surtout quand la réponse change selon la situation et l’échelle : L’humain fait-il partie de « la nature » ?
Si oui (car le « non » me semble pas étayable sortit de toute religion) : Doit-il tenter de réparer ses conneries et gérer ce qui peut et doit être sauvé (ne rien faire au cas par cas est aussi une façon de gérer) ou juste cesser les conneries (« j’optimisme ») et laisser « la nature » panser ses blessures, quitte à mettre les zones les plus « remarquables » sous cloche ? (quid de ces réserves en temps de récession, de famine voire de guerre ?)
Sachez quoi qu’il arrive que je vous considère quand même du même bord que moi, JB et d’autres, quand bien même certains aspects et modalités diffèrent. En fait nous n’en sommes même pas vraiment encore au point de devoir trancher sur ces sujets précis… En attendant, je crois que nous œuvrons dans le même sens. 🙂 (et je le croyais avant votre réponse surprise ^^)
=> Enfin, ayant bossé moi-même (vite fait) dans un PNR, je peux témoigner du décalage juste absurde entre les « petites mains » et les gens qui peuvent mais ne font pas grand-chose (les dirigeants et surtout les grands patrons et autres auto-proclamés mécènes et bons samaritains (je suis 200% d’accord avec le green washing tous azimuts et je dirais même l’éthical washing). Décalage qui va jusqu’à leur faire organiser tout un colloque sur la question écologique avec les responsables de PNR, les ministres et autres députés, plein d’huiles et autres donneurs de fonds… dans un Center Parc. (l’opposé du boulot à faire en écologie et en économie…)
Mais… je comprends la position de JB vis à vis de ces effets d’inerties (réels et avérés, et je suis sûr que JB est d’accord aussi) comme étant autant de « brèches » (ou considérées comme telles par ceux que je qualifierais d’anti-écolos) où vont s’engouffrer tous les climatosceptiques, les industriels, les capitalistes et autres méprisants et dégoutants de toutes espèces et de tous horizons.
Et quoi qu’il arrive il nous faut tenir bon, car comme le disait je ne me souviens plus qui mais qui me sert entre autre de ligne de militantisme : « Si tous les dégoutés s’en vont, il ne restera que les dégoutants… ».
Merci ! voici un échange passionnant et constructif ….
Ouah trop la classe ! Après une emission de ouf (SISI j’ai surkiffé grave chanmé c’est pas des conneries) le prolongement écrit. J’en pleure presque ( SISI c’est pas des conneries) d’avoir des gens aussi intelligibles et veritables dans ma sphère média.
Sauf que pour avoir accès à tout ça, j’utilise mon Smartphone et les superondes
3g car j’ai choisi le retour à la « nature » ( les mots les mots les mots tout un concept) pour aller m’occuper des abeilles et construire ma maison (tout un sujet) loin loin loin ( de quoi au juste j’aimerai bien savoir le définir) et je reçois de ce fait pas béton et je n’ai pas de téléphone filaire ( pas de ligne installée et pour le faire le dossier est encore plus compliqué que le permis de construire ) donc pas de net.
Merci le coltan et les congolais, merci les ondes, merci bouygues pour me relier à la connaissance ! La aussi je pleure ( Nonnon c’est des conneries, mais je devrai! )
Popo mass media j’en rêve.
Bon et puis jb la prochaine fois qu’on se voit déjà on boit un coup à ton émission et puis tu ramènes ton disque dur j’ai des projets de cadeau de Noël en plus d’arrêter de me niquer le cerveau avec la 3g pour ma messe. 😉
Excellente émission.
Pour la petite histoire, la critique du système capitaliste et technicien s’exprime tous les mois dans un très bon mensuel qui s’appelle La Décroissance et cela depuis 2004 dans l’indifférence médiatique la plus totale (on se demande bien pourquoi !) alors que leur nombre de lecteurs et d’abonnés augmente.
Une remarque cependant: évitez les formules à la Paccalet « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! », je ne pense pas que ce soit des peuples comme les Bushmens du Kalahari, les Nénètses en Sibérie ou les indiens d’Amazonie qui sont responsables du saccage environnemental.
C’est bien pour cela que Paccalet ne dit pas « les humains disparaitront ». Et si leur impact est évidemment sans commune mesure avec n’importe quel bourg occidental, ne tombons pas non plus dans le trope du « bon sauvage » forcément parfait et modèle. (même si nous avons beaucoup à réapprendre d’eux, je sais)
Pour le journal la décroissance, étant donné que la plupart des médias sont à la botte de la sainte croissance et du consumérisme, on ne peut pas reprocher à ces médias de ne pas promouvoir leur enemi. Ses rangs augmentent malgré ces médias, même si l’urgence demeure évidemment, et puis allez savoir, c’est peut-être aussi un choix des éditos de ce journal que de ne pas participer à ce ronron médiatique.
J’ai du mal à percevoir la différence entre « humains » et « humanité », si tu pouvais éclairer ma lanterne…
C’est peut-être juste moi hein, mais je vois la même qu’il y a entre le concept (très humain) d’espèce, et celui d’individus, ou pour revenir à l’humanité, celui entre le caractère mondialiste de « LA » société, et une vie à l’échelle de taille plus humaine justement, locale, au fil des saisons et de ce qui est disponible sur place, plutôt que vendre des motoneiges et du carburant aux inuits (pour reprendre ton exemple) ou bâtir une piste de neige à Dubaï.
Je trouve cela notamment bien illustré par le titre d’un des derniers documentaires de Coline Serreau (celui de 2010) : solutions locales pour un désordre global.
Pour pour être encore plus dans l’actualité : être pour l’Europe mais contre l’union européenne…
Ou plus personnel en ce qui me concerne, j’ai eu pour habitude durant bien 20 ans de dire que : je hais l’humanité, mais j’aime les gens… (dans une certaine mesure)
J’ai saisi la nuance. Merci pour ton développement !