Balade dans l’Aisne, Picardie, sur le chemin des dames, de triste mémoire. Visite de l’imposant cimetière allemand de la Malmaison, où sont inhumés des soldats, non pas de 14-18, mais de 1940-1944.
A côté : le fort de la Malmaison, et son histoire absurde : L’armée française s’en servit pour tester ses munitions, avant de l’abandonner à l’armée allemande.
Notre guide : l’historien amateur Didier Ledé, avec qui nous avons déjà exploré les bunkers d’Hitler du ravin du loup de Margival.
Attention : Cette émission n’est peut-être plus d’actualité : Mardi 29 octobre 2024, à l’Assemblée Nationale, le Ministre délégué au Budget et aux Comptes publics Laurent Saint-Martin a affirmé que le gouvernement rétablirait les crédits du FSER au niveau de l’année 2024. On attend confirmation.
Il existe 746 radios associatives en métropole et outre-mer. Avec des missions culturelles, d’information, de formation, de cohésion sociale… Nationalement : Près de 3000 emplois. Au moins 2 millions d’auditeurices. Localement : Autant de foyers de vie qui concernent des millions de personnes.
Or, nos radios libres sont en danger de mort : Pour le budget Barnier, l’amputation de 30% du FSER, Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique versé par le Ministère de la Culture, sans lequel nos radios ne peuvent survivre. Objectif ridicule : « Economiser » 10 millions sur les 35 que coûte le FSER. Quand il manquerait des dizaines de milliards pour boucler le budget.
Conséquences si ce budget est voté : 200 radios fermées dès 2025, 800 emplois détruits, avant une hécatombe en 2026. Un appauvrissement économique, localement et nationalement. Et un peu partout, disparition de pôles de vie, de communication, d’échange, de culture…
Enfant d’ouvriers d’origine algérienne, M’Hamed Kaki est titulaire d’un CAP de couvreur et de quatre masters en sociologie et sciences politiques. Il participe à la fin de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, (appelée « Marche des beurs » par les journalistes de l’époque).
Il est l’auteur et l’interprète de la pièce de théâtre 17 octobre 1961, je me souviens.
Le 17 octobre 1961, c’est encore la Guerre d’Algérie. Une manifestation pacifique de Français.e.s d’origine algérienne est sauvagement réprimée par la police, en plein Paris : Probablement plus de 300 morts. Des milliers de blessés, d’arrestations. Des tortures. Des incarcérations dans des camps de la mort en Algérie … Pour M’Hamed Kaki, plus qu’un énième massacre colonial, cette répression du 17 octobre est un crime d’État …