5 réponses sur “Une Histoire de la techno”

  1. Bonjour,

    Detroit ? Berceau du blues ?
    Enormissime !

    A part ça, tout ce baratin sur les vertus de la contre-culture me rappelle étrangement les vies des saints de mon enfance. De belles hagiographies inventées de toutes pièces pour les besoins de la cause…

    Je vous conseille de lire : J. Health et A. Potter, Révolte consommée, Naïve, 2005
    Pas toujours très crédible (Debord dans la contre-culture, c’est tout de même très limite), je le reconnais volontiers, mais les auteurs montrent néanmoins que la contre-culture n’a jusqu’à présent eu aucun effet pratique (à part d’enrichir ses « créateurs » et tout ce qui tourne autour). D’ailleurs, l’histoire de Detroit le démontre, s’il le fallait : la contre-culture n’a strictement rien modifié dans l’évolution vers le désastre ! Pas un iota ! Alors politique ? Vraiment ?

    Encore une contre-vérité, pour terminer : la techno à l’origine du minimalisme. La pièce musicale la plus minimaliste jamais écrite, c’est 4’33 de John Cage, en 1952 (et jouée à Woodstock, la même année). A part ça il existe un courant minimaliste depuis les années 60 : Steve Reich (par exemple, en 1967 : http://www.youtube.com/watch?v=i36Qhn7NhoA ), Terry Riley, et même Arvo Pärt.

    Bref ! Vous devriez réviser vos classiques…

  2. Salut Pierre…

    Globalement d’accord avec ton commentaire sur le non-pouvoir de la contre-culture.

    D’ailleurs, je le dis dans l’intro :
    « L’auteur tente de montrer des aspects politiques dans la techno ».
    Je ne dis pas que l’auteur réussit sa démonstration.

    Pour la musique, avec Cage, on aurait pu citer plein d’autres créateurs qui manquent dans cette émission, Shaeffer, Boulez, Henri, The Residents…

    Cette histoire est vaste et pleine de portes d’entrée…

    Jib.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *