Ben Barka, et d’autres hommes éclairés, nous avaient pourtant mis en garde contre les dangers des colonialismes, anciens et nouveaux.
Cela fait des décennies que partout dans le monde – assistées par les dictatures qu’elles mettent en place – les puissances coloniales et néo-coloniales éradiquent de brillants laïcs progressistes comme Mehdi Ben Barka. Enlevé en plein Paris en 1965 et assassiné.
Une fois les gens intelligents éliminés, comme seule force d’opposition, il ne reste souvent plus aux colonisés que les religieux. Quand les religieux ne sont pas directement soutenus par l’Occident, contre les laïcs…
L’actualité et l’histoire de Ben Barka nous invitent à reconsidérer notre attitude toujours coloniale vis à vis du reste du monde au crochet duquel nous vivons très naturellement, comme si cela nous était dû. En nous étonnant que des gens nous en veuillent.
Il faut demander à nos élus des comptes sur les aberrations de la « diplomatie française » et sur les crimes commis dans le monde au nom du peuple français et de la démocratie.
Autour de l’article du Monde Diplomatique : Ben Barka, un mort à la vie longue.
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