1938 : Daladier – pour la France – et Chamberlain – Royaume-Uni – signent les Accords de Munich avec Hitler et Mussolini. Ces accords sont un pacte de non agression. Passé en 1939, un an avant le Pacte germano-soviétique proposé à l’URSS par l’Allemagne nazie.
A Munich, France et Angleterre trahissent leur alliée la République tchécoslovaque, abandonnée au IIIème Reich. En échange d’une illusion de paix dont personne n’est dupe.
Cette trahison n’est pas la première : En 1936, France et Angleterre ont déjà abandonné la République espagnole aux fascistes.
Les dirigeants anglais et français ont aussi permis aux nazis de construire leur puissance : On laisse le Reich réoccuper la Rhénanie. Reconstruire une armée. Annexer l’Autriche… Il ne s’agit pas que de pacifisme ou de lâcheté : C’est une stratégie de l’oligarchie financière occidentale contre l’URSS.
Les Soviétiques, – qui ont bien compris la menace fomentée contre eux – , proposent à la France et à l’Angleterre des alliances contre le IIIème Reich. Mais pour les dirigeants occidentaux, les ennemis à abattre sont les rouges d’URSS. Pas les fascistes, qui ne sont que les instruments des capitalistes. Leaders anglais et français croient manipuler les nazis, dont tout le monde sait qu’ils feront inéluctablement la guerre à l’URSS…
Après, peut-être, avoir mis « un peu d’ordre chez nous »… espèrent certains oligarques français prônant le Plutôt Hitler que le Front Populaire.
Des dirigeants économiques bientôt comblés par « la divine surprise » de l’occupation, qui succède à « l’étrange défaite » de 1940…
Histoire racontée avec l’historienne Annie-Lacroix-Riz… En écoute ici.
Emission avec les copains profs d’Histoire-Géo autour de l’article du Monde Diplomatique : Un autre récit des Accords de Munich.
Comment combattre l’oligarchie financière d’aujourd’hui ? … Autre article du Monde Diplo : Face aux marchés, le scénario d’un bras de fer.
Podcast: Download