Le groupe Zenzile nait à Angers en 1995 autour d’un projet d’orchestre reggae-dub avec de vrais instruments.
En 1999, l’album Sachem in Salem crée la surprise. Malgré le succès, les Zenzile ne s’installent pas dans la production dub, mais écoutent leurs envies de rock, d’électro… Quitte à perdre une partie de leur public orthodoxe à dread-locks…
2015, le collectif compose une bande-son pour le film Berlin, (de 1927)… semble y jouer les inventeurs du groove pour krautrock et new-wave…
Ces artisans de la musique évoquent 2O années de liberté artistique, d’intégrité et donc de créativité… Histoire toujours en cours. A suivre…
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Salut,
Super l’émission sur Zenzile. Tu m’as fait decouvrir ce groupe. Cette recherche de la transe qui passe par des styles differents est vraiment reussie. Encore une fois, tu laisses beaucoup d’espace pour les personnes que tu interviewes et tu sais les relancer par la question qui montre combien tu as bosse sur et combien tu t’es impregne de ceux que tu as en face du micro.
A écouter ces Angevins (j’ai passe toute ma jeunesse au Mans), je me demandais s »il n’y avait pas une facon de penser, de dire son experience sans chichi sans trop de nombrilisme ou sans habillage culturel jusqu’a l’ecoeurement propre a la province (versus Paris ou les capitales nationales en general) voire de l’Ouest francais (toi venant de Tours je crois). Avoir un micro entre les mains et devant soi est une telle opportunite de partage que la parole ne pourrait pas etre creuse ou vaniteuse, mais au contraire reflechie et en quete d’universel.
Voila ce qu’a eveille en moi ton emission.
Continue comme ca !!!! Je biche ici a Varsovie grace a toi !
Si tu peux me permettre une critique, les emissions a partir du Diplo tournent parfois dans les travers des chroniqueurs des medias dominants. On n’a parfois pas de nouvelles informations (mais comment etre specialiste de tout, impossible) et donc tes professeurs d’histoire tombent alors dans l’argument d’autorite et se laissent aller au « il faut faire », « il faut penser » sans qu’on soit bien convaincu de leur raisonnement. Faites gaffe a ne pas devenir des Bernard Guetta d’autant plus qu’on compte sur vous pour nous donner de la pensee alternative.
Bon, « la critique est aisee, mais l’art est difficile », je ne l’oublie pas. Je sais que tu as une hebdomadaire a faire tourner. L’auditeur que je suis n’est premierement pas aux manettes et est deuxiemement un ideliste exigeant : il faut donc prendre avec distance ces directions que je te donne. J’ai le culot de vouloir coloniser, influencer ton emission parce que le fait qu’elle me plaise, que je l’attends l’a fait devenir un peu « ma chose » alors meme que je ne participe en rien a sa creation.
En bref, tu peux me dire « merde » !
Bon courage pour ton ce que tu entreprends. Longue vie a ton emission !