Histoire du Pacte germano-soviétique de 1939

L'arroseur arrosé

1933 : Hitler au pouvoir. 1938 : Accords de Munich. 1939 : Pacte germano-soviétique. 1940 : Les nazis se retournent contre les puissances occidentales qui les ont laissés monter en puissance, voire les ont soutenus contre l’URSS…

Mus par la même haine anti-russe, les apprentis-sorciers occidentaux répèteront la même « erreur » avec les islamistes, dont ils sont les promoteurs…

Autour de l’article du Monde Diplomatique : Carnets d’un ambassadeur soviétique à Londres – 1932-1943.

Après le 13 Novembre – L’Histoire reste un sport de combat

CNR-Jours heureuxA quoi sert l’Histoire ? … On ne peut pas savoir où l’on va, si l’on ne sait pas d’où l’on vient.

En serait-on là si on avait, par exemple, écouté le message que des membres du Conseil National de la Résistance nous ont adressé en 2007 ?
Ces Résistants ont non seulement combattu les nazis, mais aussi lutté pour une société plus juste. Qu’avons nous fait de ce combat mené pour nous ? … Appliqué avec De Gaulle dès 1944, le Programme du C.N.R. établit : (Citation de l’appel de 2007 : )

« La Sécurité sociale et retraites généralisées, le contrôle des « féodalités économiques », le droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc…

Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. (…)

Nous appellons à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944. (…)  »

Outre cette Histoire de la Résistance, cette émission vous parle d’Histoires qui ne sont jamais racontées, et qui ont pourtant un rapport avec aujourd’hui.

Histoire de la loi de séparation des églises et de l’Etat. Histoire des droites. Histoire de la collaboration. De l’occupation. Histoire de fichage. D‘étrangers. Histoire de camps français. De déportésHistoires coloniales, néo-coloniales. De guerres coloniales. De complots

Et aussi Histoire de nos conquis sociaux,  Histoire de la Résistance aux nazis… Et histoires de résistances d’aujourd’hui

Et pour en savoir plus sur la situation en Syrie et dans le monde arabe : Passionnant dossier « L’art de la guerre imbécile » du Monde Diplomatique.

Histoires de femmes françaises sous l’occupation

Femmes françaises sous l'occupLa mère-courage. La résistante. La « fille à boches ».

L’historien Cédric Delaunay évoque l’occupation au travers de trois archétypes de femmes françaises.

L’occasion de se rappeler quel sort les fascistes d’hier et d’aujourd’hui réservent aux femmes.

La « vieille » Histoire de l’occupation reste fascinante. Car hormis quelques épisodes « un peu chauds », 1940-1945 reste la dernière fois que les Français ont connu la « vraie » guerre sur leur sol.

Comment la population d’un pays en guerre peut-elle se comporter ? A quoi l’hystérie collective peut-elle mener ?

Qu’est-ce que la guerre peut révéler de nous mêmes ?

Ben Barka avait raison

Mehdi Ben Barka 24 ans en 1944Ben Barka, et d’autres hommes éclairés, nous avaient pourtant mis en garde contre les dangers des colonialismes, anciens et nouveaux.

Cela fait des décennies que partout dans le monde – assistées par les dictatures qu’elles mettent en place – les puissances coloniales et néo-coloniales éradiquent de brillants laïcs progressistes comme Mehdi Ben Barka. Enlevé en plein Paris en 1965 et assassiné.

Une fois les gens intelligents éliminés, comme seule force d’opposition, il ne reste souvent plus aux colonisés que les religieux. Quand les religieux ne sont pas directement soutenus par l’Occident, contre les laïcs…

L’actualité et l’histoire de Ben Barka nous invitent à reconsidérer notre attitude toujours coloniale vis à vis du reste du monde au crochet duquel nous vivons très naturellement, comme si cela nous était dû. En nous étonnant que des gens nous en veuillent.

Il faut demander à nos élus des comptes sur les aberrations de la « diplomatie française » et sur les crimes commis dans le monde au nom du peuple français et de la démocratie.

Autour de l’article du Monde Diplomatique : Ben Barka, un mort à la vie longue.