Anthropocène implique que « l’Homme » serait responsable du désastre écologique. Or, certaines « civilisations » sont plus coupables que d’autres.
Piller et saccager notre biotop pour générer des profits à très courts termes, au bénéfice d’une minorité, et au détriment de tout le monde, c’est le système capitaliste. Nous sommes entrés dans l’anthropocène, et dans le capitalocène.
L’écologie est donc anticapitaliste… par nature.
Au delà des sciences et des techniques, les solutions sont surtout philosophiques et politiques. La révolution commence par nous mêmes, dans le quotidien, par la décolonisation de nos esprits. Nous dépolluer de l’imaginaire capitaliste. Nous sevrer de la drogue dure de la consommation…
Le seul vrai combat que l’humanité doit désormais gagner se livrera contre nos mortifères pulsions consuméristes et capitalistes.
Notre dernier combat, c’est l’écologie. Ecologie respectueuse de notre biotope : De l’eau, de l’air, des sols, des végétaux… Ecologie respectueuse de tous les animaux, humains y compris. Car nous sommes devenus des bêtes dégénérées qui se croient au dessus des autres formes de vie.
Notre planète en a vu d’autres. L’ère des humains n’est qu’une toute petite étape de l’histoire de la terre, qui a aussi connu le règne des dinosaures. Pour le moment, l’humanité dominée par la cupidité capitaliste fait tout pour disparaître elle aussi. Allons-nous vers une prise de conscience universelle qui ne peut commencer que par la fin du capitalisme ?
Car l’écologie ne peut être qu’anticapitaliste. C’est pour faire quelques profits à court terme qu’une poignée d’humanoïdes nuisibles font piller et saccager notre planète. Scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
L’écologie soit-disant « compatible avec l’économie de marché » ? : Une escroquerie. Tout comme la fable d’un « bon capitalisme raisonnable ou raisonné » qu’on raconte chez EELV et autres Tartuffes verdâtres ou colibris naïfs qui se pensent écolos lorsqu’ils se contentent d’aller à l’AMAP en vélo pour chercher leurs courgettes bio. Ce qui est déjà bien… mais ne suffira pas…