Anticapitaliste, l’écologie est radicale

Une minorité de riches saccage la planète pour faire du profit à très court terme, au détriment de tous : C’est le système capitaliste.

L’écologie est donc par nature anticapitaliste.

Nous sommes entrés dans l’anthropocène.

Comment sortir du capitalocène ?

Comment en finir avec le capitalisme ? Avec qui ? Pour faire quoi ?
Autour des articles du Monde Diplomatique :

Et la ZAD sauvera le monde, de Frédéric Lordon.

Les écologistes tentés par l’action directe.
A écouter : Nos reportages sur la ZAD de Notre Dame des Landes.

Sortir du capitalocène – L’écologie est par nature anticapitaliste

Anthropocène implique que « l’Homme » serait responsable du désastre écologique. Or, certaines « civilisations » sont plus coupables que d’autres.

Piller et saccager notre biotop pour générer des profits à très courts termes, au bénéfice d’une minorité, et au détriment de tout le monde, c’est le système capitaliste. Nous sommes entrés dans l’anthropocène, et dans le capitalocène.

L’écologie est donc anticapitaliste… par nature.

Au delà des sciences et des techniques, les solutions sont surtout philosophiques et politiques. La révolution commence par nous mêmes, dans le quotidien, par la décolonisation de nos esprits. Nous dépolluer de l’imaginaire capitaliste. Nous sevrer de la drogue dure de la consommation…

Toujours avec nos amis Val – Consultant en environnement – et Gilles, biologiste.

 

Anthropocène … de crime contre l’humanité ?

Anthropocène : Ère qui débute lorsque les activités humaines ont eu une incidence globale significative sur l’écosystème terrestre.

La terre a environ 4,5 milliards d’années…

Notre espèce, « sapiens-sapiens », apparaît il y a environ 300 000 ans…

Et découvre l’agriculture il y a environ 10 ou 12 000 ans…

La Révolution Industrielle démarre vers 1850

Notre espèce n’aura mis que quelques dizaines d’années à saccager notre biotop…
Avec nos copains Val, chimiste de formation et consultant en environnement, et Gilles, biologiste…

Ecologie – Entre nos bagnoles, nos téléphones portables… ou l’avenir des enfants… Que choisirons-nous ? … Bagnoles et portables bien sûr ! … Fin du débat ?

Présidentielle de 1974 : Les gens se sont beaucoup moqués de René Dumont, tout premier candidat écolo qui avait osé expliquer que l’eau, si précieuse et si fragile, est indispensable à la vie.

Le seul vrai combat que l’humanité doit désormais gagner se livrera contre nos mortifères pulsions consuméristes et capitalistes.

Notre dernier combat, c’est l’écologie. Ecologie respectueuse de notre biotope : De l’eau, de l’air, des sols, des végétaux… Ecologie respectueuse de tous les animaux, humains y compris. Car nous sommes devenus des bêtes dégénérées qui se croient au dessus des autres formes de vie.

Notre planète en a vu d’autres. L’ère des humains n’est qu’une toute petite étape de l’histoire de la terre, qui a aussi connu le règne des dinosaures. Pour le moment, l’humanité dominée par la cupidité capitaliste fait tout pour disparaître elle aussi. Allons-nous vers une prise de conscience universelle qui ne peut commencer que par la fin du capitalisme ?

Car l’écologie ne peut être qu’anticapitaliste. C’est pour faire quelques profits à court terme qu’une poignée d’humanoïdes nuisibles font piller et saccager notre planète. Scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

L’écologie soit-disant « compatible avec l’économie de marché » ? : Une escroquerie. Tout comme la fable d’un « bon capitalisme raisonnable ou raisonné » qu’on raconte chez EELV et autres Tartuffes verdâtres ou colibris naïfs qui se pensent écolos lorsqu’ils se contentent d’aller à l’AMAP en vélo pour chercher leurs courgettes bio. Ce qui est déjà bien… mais ne suffira pas…

Première diffusion lors de la fumisterie de la COP 21 de 2015, autour du dossier du Monde Diplomatique : Comment éviter le chaos climatique ?