1793 – Robespierre, entre Terreur et Vertu

1793 : Menacée de toutes parts, la jeune république française est en guerres extérieures et intérieures. La Convention et Robespierre héritent de problèmes ingérables… Et devant les violences, recourent à… des violences… qui parfois « dérapent »… comme à Nantes…

Le Gouvernement doit trouver un compromis entre « gauche » et « droite » : Les enragés « d’extrême gauche » trouvent que la révolution ne va pas assez loin pour le peuple. Pour conserver fortune et privilèges, les bourgeois adhèrent à la Terreur… et consentent à lâcher quelques droits au petit peuple…

Contrairement à ce qui est toujours colporté, la Terreur n’est pas la période la plus violente de l’Histoire de France.

Républicain vertueux et incorruptible, Robespierre, (opposé à la peine de mort), n’était en rien « l’ancêtre de Staline » que certains nous rabâchent…

Plus que la guillotine, ce sont surtout les conquêtes politiques et sociales de 1793 qui ont laissé un  mauvais souvenir aux riches d’hier… et d’aujourd’hui…

3 réponses sur “1793 – Robespierre, entre Terreur et Vertu”

  1. La « Terreur » c’est la réaction des nobles, des bourgeois et de leurs amis de l’Europe monarchique qui la mènent et l’alimentent : aujourd’hui, il suffit de voir les action des Impérialistes au Vénézuela ou encore de la violence de la police de Macrouille la fripouille et de Castagneur contre les Gilets Jaunes pour le comprendre for bien !!!

  2. Bravo à André ! (et à toute l’équipe de Polemix bien entendu)

    Véritablement passionnant, comme d’hab’.

    La seule chose qui m’inquiète c’est que tout cet ordre chronologique de l’Histoire est complètement abandonné aujourd’hui (j’ai deux filles de 16 et 14 ans qui ont terminé le collège), j’ai la très désagréable impression que l’on essaie d’aborder les faits de l’histoire par thèmes, et non par ordre chronologique, afin d’éviter que les élèves s’aperçoivent des relations de causes à effets, et donc puissent développer une forme de conscience politique.

    Je me trompe ou j’ai, malheureusement, raison ?

    Encore bravo.

    Kenav’

    Lionel.

    Réponse : Salut Lionel ! Hélas, je pense que tu as raison.
    Perso, ce n’est qu’en classe Première que j’ai commencé à comprendre à quoi servaient ces cours abscons d’Histoire-Géo, où du collège au lycée, l’on passait de la Préhistoire au charbon en Chine, avant de faire un tour par un roi anglais qui a décapité sa bonne femme, pour faire un crochet par le blé en Ukraine, puis par 1789, dont on t’explique que c’est une « révolution bourgeoise »… sans t’expliquer ce qu’est un bourgeois…

    Certes, avant la réforme Haby, en 1975, les élèves apprenaient de la propagande : Mais dans l’ordre chronologique. On savait mettre Jeanne d’Arc avant Napoléon, même si c’était pour raconter des mythes nationaux.
    Puis, dès 75, on a évidemment continué à enseigner de la propagande, mais chronologiquement sans queue ni tête.

    André pense que cette destruction de l’enseignement de l’Histoire est un crime délibéré. Si les citoyens n’ont pas de passé compréhensible, ils ne peuvent évidemment pas avoir de présent et encore moins d’avenir. Des gens qui ne savent pas d’où ils viennent et où ils vont sont plus faciles à manipuler. D’autant plus qu’on enseigne surtout pas d’Histoire des classes sociales : Pas de riches et pas de pauvres. Mais des thèmes débiles, comme « le costume à travers les âges » ou « l’Histoire du transport, du char à boeufs au TGV ». Mais des chars à boeufs et des TGVs qui sillonnent les limbes : pas de société autour. Et surtout pas de riches, pas de pauvres : Surtout pas de luttes des classes ! (Désolé pour ce qui est devenu un gros mot).

    André l’explique dans cette émission : « Quelle Histoire dans les manuels ?« .

    Il m’a donc fallu attendre la classe de première pour comprendre à quoi servait le cours d’Histoire. Le programme de Première redevenait intelligible, car à l’époque, l’enseignement redevenait chronologique et sur des périodes modernes. On partait de 1914 pour aboutir aux années 60.
    C’est notamment cet émerveillement de lycéen qui m’a donné envie de faire cette émission largement dédiée à l’Histoire et donc à la politique. Essayer de transmettre tout l’intérêt qu’on a à connaître le passé et notamment notre Histoire populaire qui n’est surtout pas enseignée ! Des fois que les gens se mettraient à réfléchir, à comparer…

    En 2003, je suis retourné voir Monsieur Royer, mon prof d’Histoire-Géo du lycée, pour lui demander une Histoire des conquêtes sociales en France.
    Avec cette question : Faudra t-il perdre tout ce que les anciens ont conquis pour nous, pour se rendre compte que c’était précieux ? Par exemple, comment comprendre que la Sécu a été arrachée de haute lutte… si on ne te raconte pas cette lutte ?

    Jibédé – Producteur de l’émission.

  3. Emission genial!, pleins de liens et raconter par les passionnées et passionnantes! merci beaucoup en attends pour la suivante avec grand passion!!

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