Merci à toutes celles et ceux qui – pendant le confinement – ont assuré leurs missions … Malgré l’incurie de Macron et sa clique de voyous incompétents. Merci aux fonctionnaires de nos services publics. Merci aux infirmières et autres personnels de notre hôpital public. Merci aux aides-soignantes. Auxiliaires de vie. Pompiers. Profs …. Merci aussi aux salariés du privé qui ont continué à bosser : Caissières, chauffeurs routiers et autres ouvriers …
Et merci aux Inspecteurs du Travail qui se battent encore pour faire respecter ce qui reste de droits aux gens qui travaillent…
Rediffusion d’une conversation de 2019, en un temps où la plupart des gens se contrefoutaient de la casse de l’hôpital public et des manifs de soignants…
Manque de moyens. Manque de locaux dignes de ce nom. Manque de personnel, donc manque de temps… Comme tous les services de l’Hôpital public, la psychiatrie est systématiquement sabotée par tous les gouvernements qui défilent. Tous au service de la finance.
Objectif : Détruire les services publics. Les privatiser. Les marchandiser. Faire du fric sur la souffrance avec un hôpital « rentable »… Or, en psychiatrie, il n’y a pas forcément de « guérison ». Ici comme ailleurs, les premiers soins sont l’écoute et la parole… qui prennent du temps… que les soignants n’ont plus, puisqu’on réduit constamment leur nombre…
Plan des « managers » : Concentration et emprisonnement des patients sous camisole chimique. Comme si on soignait « la folie » à coup de prison et de médicaments ! Retour vers la barbarie carcérale des asiles d’aliénés du 19ème siècle ?
Comme partout à l’Hôpital, si les services de psychiatrie tiennent encore, c’est parce que les salariés y travaillent, parfois gratuitement, avec des bouts de ficelle. Avant la privatisation totale de notre système de santé publique.
L’avenir imaginé par les « managers » : Des hôpitaux privés et payants. Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens d’y entrer. Imaginez le sort qui attend « les fous », « les improductifs », les incapables de traverser la rue pour trouver du travail ou monter une start-up… Quel avenir pour « ces boulets qui coûtent cher » et ne rapportent rien ?
Combien de morts faudra t-il pour que l’on se souvienne enfin que l’Hôpital public est un trésor qui mérite qu’on le défende ? Comme toutes nos autres conquêtes sociales.
Jusque là, malgré les amputations des moyens humains et matériels. Malgré la maltraitance de leur management. Malgré leurs salaires ridicules, les salariés de l’Hôpital parvenaient encore à sauver des vies : En travaillant gratuitement, dans des conditions d’exploitation de plus en plus épouvantables… Quand voilà le coronavirus !
Les gouvernements successifs sont au service des financiers. Qu’ils se disent « socialistes » ou pas. Objectif : Privatiser. Marchandisernos services publics, dont l’Hôpital. Que quelques riches se fassent du fric sur la détresse de tous.
Les pauvres crèveront devant les portes de l’hosto qui ne s’ouvriront plus que pour ceux qui en auront les moyens. Pour y trouver un abattage inhumain. Il ne s’agit plus de service de santé publique… mais de faire du chiffre pour les managers. Faudra t-il perdre tout ce que nos anciens ont conquis pour nous… pour comprendre que c’était précieux ?
Emission réalisée en 2019, avec Anita, infirmière urgentiste. Membre du syndicat SUD Santé Sociaux – Solidaires.
Cela fait des années que les salariés de l’Hôpital public manifestent contre la casse de notre système de santé… Et que tout le monde s’en fout… Avec le corona, l’Hôpital public est soudain devenu formidable !
Les soignants sont bien méritants d’être encore là pour nous… Les Français mériteraient de se prendre leurs blouses blanches à la gueule… Première diffusion de cette série Hôpital malade : Juin 2019.
1945-1947 : Le Ministre communiste Ambroise Croizat pose les bases des actuels systèmes d’Allocations Familiales, de Retraites et complète notre système de Santé élaboré dès 1945, conformément au programme du Conseil National de la Résistance. Ces révolutionnaires conquêtes sociales sont le patrimoine de tous.
Ces services publics sont dès le départ attaqués par tous les gouvernements successifs. Objectif : Privatiser et marchandiser. Comme partout, à L’Hôpital, nous ne sommes plus usagers : Nous sommes devenus clients.
Constantes amputations des moyens humains et matériels. Management tyrannique visant au profit par l’exploitation des salariés et des patients. Tenu à bouts de bras par des salariés épuisés, l’Hôpital public craque…
Rencontre avec des militants du syndicatSUD Santé Sociaux – Solidaires. Soldats de la santé par conviction. Exténués par leurs conditions d’exploitation. Affligés par la destruction de notre Hôpital.
Si jamais on sort de cette crise sanitaire, grâce l’Hôpital public, au lieu de taper comme des cons sur des casseroles à 20h00, on pourrait peut-être soutenir les salariés de nos hôpitaux la prochaine fois qu’ils seront en grève…
Radio Manif : Paroles de salarié-e-s de l’Hôpital Public, de profs, d’étudiants, de musiciens, de jeunes, de moins jeunes, de vieux, et même d’anciens combattants…
Toujours dans la rue !
Pendant que les cheminots reprennent leur souffle…