Révolte contre la retraite à points – Radio-Manif – Paroles de grévistes

Publié le 20 janvier 2020

Des cheminots. Des salariés de l’Hôpital. Des postiers. Des profs. Des éducateurs. Des inspecteurs des impôts et autres fonctionnaires. Des étudiants. Des gilets jaunes

Et même des intermittents du spectacle qui ont fini par se souvenir qu’ils ont le devoir d’être solidaires de leur public !
Si même des artistes descendent dans la rue, c’est que l’heure est grave !

Ils perdent des jours de salaire à faire grève.
Non pas pour défendre des « privilèges ». Mais pour défendre tout le monde.
Contre la casse et la privatisation de toute la société.

2 thoughts on “Révolte contre la retraite à points – Radio-Manif – Paroles de grévistes”

  1. Faudrait-il que tous les intermittents du spectacle défilent au pas d’oie derrière une banderolle façon IIIe Reich ?
    Faut-il être là ou montrer qu’on est là ?
    Je n’ai pas vu JiBéDé une seule fois aux manifestations tourangelles. Est-ce à dire qu’il n’y était pas ?

    Réponse de Jibédé : Bonjour Jean-Christophe.
    Merci pour ton message où l’intelligence le dispute à l’honnêteté intellectuelle.
    Si tu ne m’as pas vu aux manifs, c’est que tu n’y étais pas.
    Tu peux te rattraper en écoutant tous les reportages-manif que je diffuse depuis des mois… Je suppose que je ne t’ai jamais vu aux Gilets Jaunes non plus… Ni aux manifs de salariés de l’Hôpital Public, dont tu es tellement content de trouver les portes ouvertes quand tu en as besoin !
    Quant à ta débile facilité à invoquer le nazisme quand tu as tort, elle n’est pas à ton honneur, et ne fait que démontrer que tu n’as rien à dire. Rien à penser. Quelle tristesse ! Quand je pense que je paye des impôts pour que tu aies du temps pour réfléchir et créer !

    Si tu es intermittent infoutu de descendre dans la rue pour défendre le public qui te fait vivre, sache que ça m’ennuie profondément de payer les impôts qui financent ton régime d’intermittence. Parce qu’ils vivent d’argent public, les intermittents ont le devoir moral de défendre leur public. Il faut être débile, ou de droite pour ne pas le comprendre.

    Tu ne t’étonneras pas quand les intermittents se retrouveront tout seul à manifester pour défendre leur régime.

    Pourquoi le public serait-il solidaire d’artistes qui ne sont pas solidaires du public ?

    Réfléchis-y un peu : En tant que contribuable, je te paye pour ça. Si tu as encore un cerveau, bien entendu.

    Et si tu as encore un coeur, et un peu d’amour et de respect pour le public sans lequel tu n’es rien.

    Jibédé – Producteur de l’émission.

    Jibédé,

    J’ai manifesté à Tours chaque fois que j’étais présent dans ma ville, et une fois à Paris. Je confirme ne pas t’y avoir vu, comme je n’ai pas vu l’essentiel de mon carnet d’adresse. Je ne crois pourtant pas avoir préjugé une seule fois de ton absence ou de celle des autres. D’abord parce que ça m’est totalement égal, je fais ce qui m’est possible, ce qui me semble juste et je ne crois pas avoir de leçons à donner à mes contemporains.

    Ensuite parce que je ne prétends pas pouvoir identifier 10000 personnes (pour la première), 6000 ou même 2000 personnes dans une foule étalée sur plusieurs centaines de mètres. Peut-être que toi, tu le peux, et si c’est le cas j’en suis très impressionné. Je ne t’ai pas vu, mais tu y étais. Tu ne m’as pas vu, mais j’y étais.
    S’agissant de mon évocation du nazisme, libre à toi de vouloir me la jouer « point Godwin », il m’a simplement paru évident que c’était l’image la plus parlante pour évoquer une foule marchant au pas derrière une bannière. Ce n’est peut-être pas le plus intelligent à faire, mais à lire ta réponse, je me dis avoir encore un peu de marge.

    Il est possible que tu aies un compte à régler avec les intermittents de Touraine, je te laisse donc à ton combat, mais je te suggère toutefois de ne pas préjuger des gens à qui tu t’adresses quand tu ne les connais pas, ou pas suffisament. Ca vaut pour moi, évidemment, ça vaut pour toutes les personnes que tu mets dans le même sac.
    Si tu veux pester contre tous les absents, et imaginer toutes leurs mauvaises raisons, tu vas sans doute avoir un peu de travail, mais puisque tu prétends me donner quelques leçons de coeur et d’amour, laisse-moi te faire une dernière suggestion : oublie les absents, laisse gloser les aigris, les jaloux, et continue de pourfendre, sabre au clair, les ennemis du progrès social. Ce sont eux, les ennemis, pas ceux dont tu ne crois pas le chemin en manifestation.

    Réponse de Jibédé :

    1 – Il suffit d’écouter les reportages que j’ai réalisés sur les manifs, pour déduire que j’y étais. Comme j’y suis depuis 1995. Ou alors, explique-moi comment j’ai pu réaliser des reportages sur des manifs où je n’étais pas. Ha ! Ha ! Ha !

    2 – « Une foule marchant derrière une bannière » te fait penser au nazisme ? C’est parqu’il y a eu jadis des foules marchant derrière des bannières qu’existent toutes les choses dont tu jouis : La Sécu, l’Hôpital, la retraite, les Congés Payés… et ton régime d’intermittence ! Toutes ces conquêtes sociales, dont tu profites sans les défendre, seraient donc des réalisations hitlériennes ? A quoi te sert le truc spongieux que tu es supposé avoir entre tes oreilles ?

    3 – Tu compares à des nazis, des gens qui luttent contre la destruction de la protection sociale. Le procès en nazisme est l’argument débile de ceux qui n’en ont pas. C’est la pire des insultes. Celle qu’il ne faut pas sortir au petit-fils d’un déporté.

    4 – Oui, effectivement, les intermittents me posent un problème philosophique et politique : Où sont-ils pendant que leur public défilent dans les rues ?
    En tant que membre du public, et contribuable, il est légitime de demander aux intermittents pourquoi ils ne soutiennent pas le public qui les fait vivre.
    A quoi « l’Art » et « la Culture » servent-il quand le public, et donc la société, sont en danger ?

    Une fois de plus : Réléchis un peu : Je te paye pour ça, via mes impôts.

    Effectivement, je n’ai d’estime que pour les artistes qui luttent pour leur public. Ceux qui défendent les faibles contre les tyrans. Oui : J’ai un problème avec les artistes collabos. Vieille tradition française, il faut bien le dire.
    Aux chiottes les « gens de la culture » qui ne disent rien, ne s’engagent dans rien : Vous ne servez à rien. Ou tout juste à distraire les maîtres de la société, qui eux, vous méprisent vraiment.

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