De mon côté, je pense qu’une utopie assez facilement atteignable et (probablement) pas trop violente pour renverser le système actuel, c’est le boycott général. Le présupposé, c’est qu’il faut des communautés (j’entends par là des gens de même secteur géographique notamment) prêtes à souffrir quelques mois mais à condition d’entente préalable sur les secteurs vitaux (bouffe, soins) ça peut se faire. Cela sous-entend débats et consensus, préparations au changement, élaborations de tactiques ou de schémas multiples. Un changement global à échelle d’un pays me semble extrêmement compliqué, ne serait-ce que par les disparités géographiques, et la presque nécessité d’un organe central décideur, chose qu’à titre personnel je n’ai plus envie de subir (à moins de réinventer complètement le concept, par exemple révocabilité, élection de courte durée, je ne sais pas…). Horizontalité. Alors mondial…. NDDL semble un point d’accroche assez pertinent, dans le fonctionnement de cette communauté pourtant disparate. Ouverte sur le monde mais quasi auto suffisante sur place. Exarchia est aussi un autre exemple, urbain celui-là (et donc dépendant de l’extérieur niveau ressources, mais pareil, beaucoup de leçons à tirer !). Mais rien que sur secteur local, quel travail…. Qu’il faudra pourtant effectuer. Ambroise Croizat reviens ! 😉