1793 – Robespierre, entre Terreur et Vertu

1793 : Menacée de toutes parts, la jeune république française est en guerres extérieures et intérieures. La Convention et Robespierre héritent de problèmes ingérables… Et devant les violences, recourent à… des violences… qui parfois « dérapent »… comme à Nantes…

Le Gouvernement doit trouver un compromis entre « gauche » et « droite » : Les enragés « d’extrême gauche » trouvent que la révolution ne va pas assez loin pour le peuple. Pour conserver fortune et privilèges, les bourgeois adhèrent à la Terreur… et consentent à lâcher quelques droits au petit peuple…

Contrairement à ce qui est toujours colporté, la Terreur n’est pas la période la plus violente de l’Histoire de France.

Républicain vertueux et incorruptible, Robespierre, (opposé à la peine de mort), n’était en rien « l’ancêtre de Staline » que certains nous rabâchent…

Plus que la guillotine, ce sont surtout les conquêtes politiques et sociales de 1793 qui ont laissé un  mauvais souvenir aux riches d’hier… et d’aujourd’hui…

Révolution française – 1792-1794 – Conquêtes politiques et sociales… de la Terreur

230 ans plus tard…

Avec les copains profs d’Histoire André et Daniel, qui a été l’étudiant de l’historien Albert Soboul.
1792 : Attaquée de toutes parts, la jeune république prend des mesures de guerre extérieure et intérieure.

Robespierre est souvent présenté en monstre emblématique de La Terreur. Dont il n’est pas à l’origine. Le gouvernement auquel appartient Robespierre affronte des armées étrangères sur toutes ses frontières. Des oppositions et insurrections intérieures. Une crise économique due au blocus des Anglais…

1793 : Pour motiver le peuple Français à se battre dans les armées de la République, les députés de la bourgeoisie lâchent du lest : Jusque là uniquement réservé aux riches, le suffrage devient universel… masculin. Abolition de l’esclavage. Distribution à des pauvres de quelques terres des nobles exilés…

Et ajout d’articles dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, dont ceux-ci :

Article 21 : Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler.

Article 35 : Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.