1961 : la Guerre d’Algérie s’est depuis quelques années exportée en métropole.
17 Octobre: Sous direction du Préfet ex-collaborateur Maurice Papon, la police parisienne réprime sauvagement une manifestation pacifique.
Des dizaines de meurtres… Tabassages. Noyades. Tortures… En plein Paris.
Et cinquante années de silence sur un crime d’Etat parmi d’autres, commis au nom de la République du peuple français…
Ha ! Chirac ! « Il était sympa… Il tâtait le cul des vaches… Il mangeait du boudin… Il incarnait la France… »
Les Français ont la mémoire courte. Et les jeunes crétins qui croient adorer Chirac, – mais qui ne l’ont pas connu au pouvoir -, feraient bien de la fermer.
Chirac était un insupportable et abracadabrantesque voyou en costard. Dans les années 90, son surnom était Super Menteur …
Par pure stratégie, Chirac aurait aussi pu devenir Super Facho, comme il l’a esquissé avec son fameux bruit et l’odeur, courageusement relevé par Zebda.
S’il y avait une justice, Chirac serait peut-être mort en prison… comme les Wampas l’ont courageusement chanté.
– Montage Polémix et La Voix Off : Archive de 2009.
D’un point de vue économique, sur le papier, Aucard de Tours n’existe pas.
Comment Radio Béton fait-elle pour organiser ce génial et convivial festival, avec plus de 30 groupes de qualité, pour seulement 30€ les cinq jours de fête ? Avec boisson et merguez à tarifs raisonnables ?
Il y a le travail d’environ 150 bénévoles… dont certains bossent gratuitement et toute l’année sur l’événement. Il y a 33 années d’expérience, de culture de la débrouille et du DIY : Le Do it Yourself… hérité des « racines punks » et « alternatives » de Radio Béton…
Et puis Aucard a fait des choix : Rester « petit » : jauge maximum : 4500 personnes.
Choix aussi de ne pas payer plus de 10 000€ pour une « tête d’affiche »… Car sur environ 400 000€ de budget total du festival, l’artistique représente à peine 100 000€… pour rémunérer 30 groupes !
Ne pas raquer des fortunes pour programmer des artistes qui passent à la télé, être un festival de découvertes, c’est aussi ce qui permet à Aucard de garder une dimension humaine… Mais cet équilibre est plus que fragile…
Depuis 33 ans qu’il existe, on pourrait le croire éternel. Mais le fragile événement a bien failli disparaitre en 2016, lors d’une crue du Cher…
D’un point de vue purement comptable, ce génial et convivial festival n’existe pas : Comment Radio Béton fait-elle pour proposer 30 groupes, sur 5 jours, pour seulement 30€ ? Avec une super qualité d’accueil, de confort, et sans assassiner le public sur les tarifs des consommations…
Et vous ne trouvez pas que les « musikzactuelles » (comme on dit), semblent aujourd’hui plus intéressantes qu’elles ne l’étaient il y a 20 ans ? Que la technique, l’inventivité, la culture des musiciens a sensiblement augmenté ? Même s’il ne s’est rien créé de neuf depuis les dernières vagues de musiques électroniques de la fin des années 90…
Conversation avec Enzo, l’un des coordinateurs d’Aucard…