Stratégie des capitalismes européens des années 1920–1930 : Dans toute l’Europe, soutien à des régimes fascistes et fascistoïdes … contre les rouges … Nos autres émissions sur 1914-1918 : – 1914-1918 : La grande boucherie.
1938 : Daladier – pour la France – et Chamberlain – Royaume-Uni – signent les Accords de Munich avec Hitler et Mussolini. Ces accords sont un pacte de non agression. Passé en 1939, un an avant le Pacte germano-soviétique proposé à l’URSS par l’Allemagne nazie.
A Munich, France et Angleterre trahissent leur alliée la République tchécoslovaque, abandonnée au IIIème Reich. En échange d’une illusion de paix dont personne n’est dupe.
Cette trahison n’est pas la première : En 1936, France et Angleterre ont déjà abandonné la République espagnole aux fascistes.
Les dirigeants anglais et français ont aussi permis aux nazis de construire leur puissance : On laisse le Reich réoccuper la Rhénanie. Reconstruire une armée. Annexer l’Autriche… Il ne s’agit pas que de pacifisme ou de lâcheté : C’est une stratégie de l’oligarchie financière occidentale contre l’URSS.
Les Soviétiques, – qui ont bien compris la menace fomentée contre eux – , proposent à la France et à l’Angleterre des alliances contre le IIIème Reich. Mais pour les dirigeants occidentaux, les ennemis à abattre sont les rouges d’URSS. Pas les fascistes, qui ne sont que les instruments des capitalistes. Leaders anglais et français croient manipuler les nazis, dont tout le monde sait qu’ils feront inéluctablement la guerre à l’URSS…
Après, peut-être, avoir mis « un peu d’ordre chez nous »… espèrent certains oligarques français prônant le Plutôt Hitler que le Front Populaire.
Des dirigeants économiques bientôt comblés par « la divine surprise » de l’occupation, qui succède à « l’étrange défaite » de 1940…
Dans son film, Yannis montre une galaxie de luttes essentiellement menées par des anarchistes dans la Grèce de 2018 : Organisation de soupes solidaires. Dispensaires médicaux de rue. Autogestion de lieux d’accueil pour les migrants réfugiés. Combat contre les fascistes… Cette semaine : Une rapide Histoire de la Grèce contemporaine. Avec l’article du Monde Diplomatique : « Il nous faut tenir et dominer Athènes » : 1944 : Par peur des communistes, alors majoritaires en Grèce, les Britanniques désarment les résistants grecs. Et réarment les milices fascistes et autres collaborateurs des nazis… 1967 : Les USA remplacent les Britanniques, et la CIA instaure la dictature des colonels qui dure jusqu’en 1974…
2015 : Election d’Aléxis Tsípras, de la coalition de gauche anticapitaliste Syriza. On aura alors pu être assez naïfs pour croire que la Grèce allait connaitre une réelle politique de « la vraie gauche ». Mais Tsipras abdique très rapidement devant les banquiers européens, et poursuit la purge austéritaire qui continue à plonger le peuple grec dans une épouvantable pauvreté… La Grèce est-elle aujourd’hui à la veille d’une insurrection populaire ?