Fantômes des années 30 – Épisode 2 – 1938 – 2024 – De Daladier à Darmanin

Comparaison n’est pas raison …

Pourtant, les décrets-lois xénophobes et antisociaux de Daladier passés en force en 193839, peuvent faire penser aux actuelles les lois xénophobes et antisociales de Darmanin

Les deux époques connaissent crises économiques. Montée des périls autoritaires et fascistes. Confrontations guerrières des impérialismes.

Une ambiance de guerre à l’international, favorable à une guerre intérieure.
En 19381939, téléguidé par les puissances d’argent, le gouvernement Daladier fait basculer la France dans une dictature policière, et prend des mesures qui seront appliquées et amplifiées par le régime fasciste, ou plutôt fachiste, de Vichy

Série Congrès de Tours – Episode 8 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1938 : La France déjà sous dictature fasciste. 1941 : La résistance active, c’est les communistes

1938 : Accords de Munich : Daladier signe un pacte de non-agression avec Hitler. La France est déjà une dictature policière gouvernée à coups de lois-scélérates. Un régime fasciste où la police française collabore déjà avec la police nazie. Deux ans avant la défaite de 1940 !

Deux ans avant l’étrange défaite de 1940, la France de 1938 est déjà une dictature fasciste gouvernée à coups de décrets-lois scélérats !

Le Parti Communiste est interdit en 1939. Ses élus et militants criminalisés et jetés en prison après des procès à huis-clos. Le journal l’Humanité et toutes les associations proches des communistes interdits. (Comme le Secours Rouge, ancêtre du Secours Populaire).
Persécutés, les communistes sont donc en clandestinité et en résistance avant même l’invasion allemande.
Rapide retour sur la ridicule polémique autour de la demande, en 1940, de reparution de l’Humanité, initiative isolée de quelques membres d’un PC complètement désorganisé.

Il n’y a pas de résistance armée française jusqu’à l’agression de l’URSS par les nazis à l’été 1941. Le pacte germano-soviétique brisé, les FTPFrancs Tireurs et Partisans – communistes entrent alors dans le combat militaire. Jusqu’au débarquement allié, l’essentiel de la résistance militaire, c’est la résistance communiste, sans laquelle de Gaulle n’est rien.

Toujours avec la vilaine historienne rouge fouilleuse d’archives impitoyables : Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.
Auteure notamment de Industriels et banquiers français sous l’occupation. De Munich à Vichy. Le choix de la défaite.

Intégralité de cette série radio autour du Congrès de Tours : Ici.