Grèves – Manifestations – Les lignes bougent

Convergence ? Pancarte de gilet jaune dans une manif syndicale.

Cette énième révolte contre cet énième sabotage des retraites confirme un basculement de l’opinion. Les lignes mentales ont bougé. Le pays n’est plus le même depuis les gilets jaunes.

Dans les manifs de décembre 2019 : Des gens qui, d’ordinaire, ne manifestaient pas.
De plus en plus de Français de la « classe moyenne », qui, jusque là, s’en sortaient plus ou moins, ne parviennent désormais plus à joindre les deux bouts… et le disent dans la rue.
Plus la précarité s’accentue, moins les gens croient aux propagandes libérales…

Autour de l’article du Monde Diplomatique : La gauche en quête d’un supplément d’âme.

Le triomphe du renard libre dans le poulailler libre

Le renard libre dans le poulailler libreLa métaphore du renard libre dans le poulailler libre reste d’actualité.

Petite Histoire du capitalisme moderne avec l’économiste Bernard Teper, de ATTAC et du Réseau Education Populaire.

Le sabotage des services publics, des retraites, du droit au travail, de la Sécu, des allocations chômage… n’est qu’une étape dans l’Histoire du combat capitaliste contre les peuples et contre les conquis sociaux…

Ainsi que le pisse-copie du MEDEF Denis Kessler osait l’écrire en 2007 :

« Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du CNR, le Conseil national de la Résistance ».

Première diffusion : Avril 2016. Quand les prétendus « socialistes » du PS, alors au pouvoir, détruisaient le code du travail. Et faisaient matraquer les manifestants.

Du syndicalisme sans politique, ce n’est pas du syndicalisme

Autour de l’article du Monde Diplomatique : « Epineuse indépendance syndicale ».
Le combat syndical est par essence un combat politique.

Politique dans la vie de tous les jours : Salaires. Conditions de travail. Retraite. Sécu… Politique du quotidien, conquêtes sociales que l’on doit à deux siècles d’Histoire de luttes de travailleurs contre le capital. Le syndicalisme est au coeur de l’Histoire de la lutte des classes.

Or, on a répandu l’idée absurde que « le bon syndicalisme ne serait pas politique ». Vieilles rengaine patronale portée par de supposés « journalistes », (communiquants-salariés des médias dominants), et par des « syndicats jaunes », genre CFDT, à la solde du patronat.

Conçue pour affaiblir le syndicalisme, cette propagande dévoie le sens de la Charte d’Amiens de 1906 – (CGT), qui  stipule que l’action syndicale doit être menée « en toute indépendance des partis politiques et de l’État ».

On omet de rappeler que le but de la lutte est une transformation d’ensemble de la société « par l’expropriation capitaliste »

Première diffusion : Juin 2018.