Série Congrès de Tours – Episode 7 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1893-2021 – Lois scélérates d’hier … et d’aujourd’hui.

1893 : L’anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe dans la chambre des députés.
La peur a toujours été – et reste – un bon prétexte pour passer des lois liberticides : Des lois scélérates.

Une loi-scélérate est une loi fascisante. Et le fachisme – (l’orthographe française existe) – est un outil de la bourgeoisie pour faire baisser les salaires.

De 1893 à 2021 : Petite histoire des lois scélérates avec Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.

Focus sur les liberticides décrets-lois Daladier de 1938-39 : Dont l’interdiction du Parti Communiste. En 1938, France est déjà une dictature-policière, bien avant l’occupation et Vichy.

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Après le Congrès de Tours – Episode 6 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1921-1939 – Scissions. Réunifications … Trahisons.

1920-1930 : PC et CGTU : Seules forces politiques françaises à lutter contre racisme et colonialisme.

Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.
Plongée dans les lugubres années 20 et 30.


Période où la synarchie – noyau dur du capitalisme français – fomente des complots fascistes. Et continue à corrompre des leaders de la SFIO et de la CGT.


Devant la montée des périls fascistes, le Parti communiste et la CGTU refont alliance avec la SFIO et la vieille CGT de Jouhaux, malgré lui. Prémices du Front Populaire de 1936, dont les conquêtes ne sont dues qu’aux combats des travailleurs. Pas à Léon Blum, – dont le programme est quasi vide – , et qui ne servira que d’intermédiaire entre patrons et grévistes.


1938 : Accords de Munich : France et Angleterre signent un pacte de non-agression avec l’Allemagne d’Hitler.
Un an avant le pacte que les nazis proposent aux soviétiques en 1939.

Dernier ouvrage en date d’Annie Lacroix-Riz :
Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants 1939-1949.



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Après le Congrès de Tours – Episode 5 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1921 – Quand la CGT était … anticommuniste !

La question syndicale est au coeur des débats du Congrès de Tours de 1920, qui débouche sur la scission de la SFIO


Autre conséquence, en 1921 : La scission de la CGT.


Comme à la SFIO, des dirigeants de la CGT étaient eux aussi corrompus par la grande bourgeoisie industrielle et bancaire.

Dirigée par Léon Jouhaux, la CGT fera notamment régner l’ordre patronal dans les usines pendant la Grande Boucherie de 14-18. Guerre pendant laquelle travailleurs et travailleuses sont réduits en esclavage ou en chair à canon.

La CGT de Jouhaux fera aussi échouer des grèves.
Epoque où les dirigeants de la CGT étaient farouchement … anticommunistes.


Révoltés par ces trahisons, écoeurés par cette corruption, en 1921, d’authentiques syndicalistes révolutionnaires fondent la CGTU.
« U » comme unifiée


Toujours avec la très méchante historienne Annie Lacroix-Riz,
Professeur émérite à l’Université Paris VII.

Son dernier ouvrage en date : Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants 1939-1949. Editions Delga.


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Congrès de Tours de 1920 – Episode 4 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – Les 21 conditions des bolcheviks

Décembre 1920Salle du manège à Tours : Prolétaires de tous pays, unissez-vous !

Fondée en 1889, la IIème internationale a échoué. Elle rassemblait des courants trop opposés les uns aux autres :

Des socialistes de gauche et de droite : Des révolutionnaires. Et des « réformistes », dont certains corrompus qui collaborent avec le patronat, notamment pendant la Grande Boucherie de 14-18. Ou pour le massacre de la révolution Spartakiste.

Juillet 1920 : Les bolcheviks créent la IIIème Internationale communiste, qu’ils entendent diriger. Pour y adhérer, les partis communistes de tous les pays doivent obéir à 21 conditions des bolcheviks. 21 conditions pour filtrer les socialistes réformistes, mous … ou collaborateurs de la haute bourgeoisie industrielle et financière …

Au Congrès de Tours de 1920 : Une majorité de délégués de la SFIO choisit de suivre les bolcheviks. Cette majorité conserve l’Humanité, et créera le Parti Communiste français.
La minorité qui refuse le diktat de Moscou conserve la SFIO … ancêtre du PS … La CGT se scindera aussi, peu de temps après …

Avec Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.

Congrès de Tours de 1920 – Episode 3 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – Aux racines de la scission : La corruption

Dès le XIXème siècle, des syndicalistes et des hommes politiques socialistes « réformistes » collaborent avec la grande bourgeoisie et ses gouvernements.

Comme pour « l’union sacrée », lors de la Grande Boucherie de 14-18, pendant laquelle des leaders socialistes et syndicaux co-organisent la guerre avec le patronat. L’oligarchie financière a les moyens de corrompre et d’acheter des consciences.

Cette corruption d’une partie des élites socialistes est l’une des principales causes de la scission de la SFIO, au Congrès de Tours de 1920.
Où une majorité de militants socialistes décide d’adhérer à la IIIème internationale communiste créée par les bolcheviks russes : Acte de naissance du Parti communiste français.

Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite à l’Université Paris VII.

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