Daniel, l’un de nos profs d’Histoire-Géo, a été l’étudiant de l’historien Albert Soboul…
Robespierre était-il le croquemitaine qu’on nous raconte ?
Ou l’intègre républicain qui a fait ce qu’il a pu pour gérer une ingérable situation de guerres extérieures et intérieures ?
Plus que la guillotine, ce sont les conquêtes sociales de la Terreur de 1793 qui terrorisent les riches d’hier et d’aujourd’hui.
Illustration : Caricature de 1793 : Après avoir guillotiné les Français, Robespierre guillotine le bourreau…
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On instaure une égalité de droit entre tout les citoyens ! Plus d’inégalité de droit à la naissance ?…. Sauf à naître femmes !
. Choquant votre déni de l’histoire en la matière ! Quand on ne reconnait pas le droit aux femmes en tant que telle à voter à donner leir avis sur le bien commun et la bonne marche de la cité , quand on fait des lois les concernant sans leur consentement , cela en dit long sur la condition de la moitie de l’humanité. Mais cela est aussi peut être un détail de l’ histoire ?
C’est vraiment triste de constater que des militants de votre valeur que j’ai beaucoup de plaisir à écouter , n’ayez pas pris consciences de la portée psychologique et économique provoquée par la subordination au loi masculine, d’ une partie de son corps social !
Une précision sur le révisionnisme. Le mot n’est pas apparu ni après la seconde guerre mondiale ni après le courant Palmer-Furet dirigé contre les historiens marxistes. En réalité le mot remonte à la mi-1799. Un groupe de politiciens, théoriciencs de la constitution, dont font partie Benjamin Constant et Germaine de Stael mène campagne dans des feuilles, journaux et dans les salons pour réviser la constitution. Le groupe des révisionnistes est mené par l’ex-abbé Siéyès, alors Directeur. A cette époque de la révolution française le courant révisionniste demande une révision de la la constitution de l’an III (d’où le terme de révisionnisme) dans un sens plus efficace. En effet la constitution de l’an III ne permet aucun contrôle de l’exécutif (le Directoiire) sur les conseils (Cinq-cent et Anciens) l’inverse étant vrai également. Cela mène a un lent mais inexorable pourrissement du régime. Voyant que sa tentative de révision de la constitution ne rencontre que peu d’engouement Siéyès va alors, pour résumer, faire appel à « l’épée » de Bonaparte pour sauver la république. Il faut dire qu’elle est menacée des deux côtés: les royalistes et les néo-jacobins qui prennent de plus en plus d’influence. Le coup de Brumaire réussira et la République survivra cinq ans.
Mais selon le mot de Bonaparte: « Si nous n’avions pas fait Brumaire, je ne donnais pas trois mois à vivre au Directoire. »