5 réponses sur “Candidat un peu PT !”

  1. Ca fait plusieurs fois que vous modifiez certains mix après leur mise en ligne, généralement pour les tronquer… c’est dommage! Quelle en est la raison?

  2. La raison du plus fort est toujours la meilleure, nous l’allons montrer tout à l’heure.

    Un maire Shivardi s’en allait expliquer à d’autres Maires son programme de défense des communes, des services publics et même des emplois.
    Il recueillit à cette occasion quelques modestes soutiens suffisants cependant pour le présenter président.
    Le représentant le plus puissant de la classe politique pour les maires l’AMF s’alerta et en justice le traîna.
    Vous ne les représentez pas dit-il.
    Mais ils ont signé pour moi répondit l’imprudent.
    Tu fais de la publicité mensongère affirma la commission.
    Mais vous me le dites que maintenant répondit l’impertinent.
    Puisque c’est comme cela tu seras condamner et 300 000 euros tu devras brüler.

    Les moutons se révoltèrent et Schivardi leur indiqua la sortie (de l’ue).

  3. Site Schivardi : http://www.schivardi2007.com pour approfondir la question, car oser ou ne pas oser telle est la question. Comme dirait Joséphine. :)))

    N° 790 – L’éditorial du 19 avril
    Et les travailleurs dans tout ça ? http://www.parti-des-travailleurs.org/index.php

    La presse a fait grand bruit, voilà quelques jours, d’une prétendue croissance spectaculaire de l’économie dans l’Union européenne, et tout particulièrement en Allemagne, laquelle ferait jeu égal, nous dit-on, avec l’économie des Etats-Unis. Et, bien sûr, de laisser entendre (comme c’est le cas depuis des décennies) que cette croissance serait bénéfique à toute la société, y compris aux travailleurs.

    Qu’en est-il en réalité ?

    Le Monde (14 avril) livre un petit bout de la mèche : « C’est tout d’abord la restriction salariale négociée entre les syndicats et le gouvernement Schröder (coalition entre le parti social-démocrate et les Verts — NDLR) pendant près d’une décennie qui a permis aux industries allemandes de regagner de la compétitivité. »

    Le journal anglo-saxon International Herald Tribune (12 avril) vend l’autre bout de la mèche : « La croissance que connaît l’Allemagne la distingue de ses voisins européens (…). La thérapie a été souvent brutale, incluant des vagues de licenciements et des réductions de coûts entre 2002 et 2005. Mais après avoir repoussé toute augmentation des salaires sur le marché national et délocalisé des industries manufacturières vers des marchés où le coût du travail est plus faible, de nombreuses industries allemandes réalisent des profits records. »

    Et les travailleurs dans tout ça ?

    « Les consommateurs allemands, ébranlés par les vagues de licenciements, n’ont pas encore rouvert leurs porte-monnaie. Selon les économistes, si la consommation n’est pas relancée, la croissance pourrait s’éteindre. La hausse ininterrompue de l’euro va commencer à avoir des conséquences. »

    Résumons : la « croissance » — c’est Le Monde et l’International Herald Tribune qui le disent — procède pour l’essentiel de la destruction des forces productives, aussi bien des usines, des capacités matérielles de production que de la principale force productive, celle du travailleur, chassé de son emploi, réduit au chômage, à la misère, ou encore au travailleur dont le salaire est bloqué et les garanties collectives démantelées.

    Où peut nous conduire un système où « croissance » devient un synonyme de destructions et d’appauvrissement généralisé ? Poser la question, c’est y répondre.

    Faut-il le préciser ? Les directives européennes, qui, sans exception, enjoignent de ne jamais s’opposer aux licenciements et aux délocalisations (pour cause de « concurrence libre et non faussée ») et de toujours bloquer les salaires, de remettre en cause les garanties collectives et les régimes de protection sociale (au nom du pacte de stabilité et de la recherche de la compétitivité) ne sont pas pour rien dans ce résultat.

    Pour qui veut s’opposer à la dérive ininterrompue vers la barbarie et la destruction, peut-il y avoir vote plus utile, dimanche 22 avril, que le vote pour le seul candidat qui ose prôner la rupture avec l’Union européenne, son traité et ses directives comme la condition d’une véritable relance de l’économie fondée sur la satisfaction des besoins du plus grand nombre ?

    Daniel Gluckstein

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