Aux précédents épisodes de cette série Eau Secours, on a beaucoup parlé de pénurie d’eau.
Aujourd’hui, on évoque son « excès » : Crues et inondations sont dans l’ordre des choses.
Mais le voyage de l’eau a été accéléré, notamment par canalisation des cours d’eau, bétonnage des sols, destruction des zones humides et du bocage…
Accélération des mouvements de l’eau qui rend les éventuelles crues beaucoup plus subites et violentes. Comme à Vaison la Romaine en 1992.
Il est illusoire et dangereux de croire que l’on peut contrôler et endiguer la puissance de l’eau.
Toujours avec Gilles Deguet, représentant de France Nature Environnement.
Siégeant au Comité de bassin Loire-Bretagne.
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A la 12e minute, Gilles Deguet confond Louis Mexandeau, Ministre des P.T.T. de 1981 à 1986 et député socialiste de l’est de Caen, mais toujours battu par Jean-Marie Girault, sénateur-maire gaulliste de Caen de 1970 à 2001.
La dernière grande crue de l’Orne, fleuve qui traverse la ville le long de l’hippodrome et la gare (le fleuve ne passe plus à ciel ouvert dans le centre-ville, la rue Saint-Pierre, depuis les aménagements urbains du XIXe, notamment le canal) et l’a fortement endommagée, notamment le lycée Malherbe, date de 1995. Ce que raconte M. Deguet se situe avant ce summum et est plutôt exact. Il y a eu depuis des travaux d’étalement, d’évacuation ou de pousse-marée (les ouvrages les plus importants sont le barrage sur le fleuve cours Montalivet et le canal devant la salle de concert du Cargo pour un meilleur transvasement entre le fleuve et son double, le canal, en aval de la ville).
Un article du Parisien en 2018 : https://www.leparisien.fr/societe/crues-comment-louvigny-et-l-agglomeration-caennaise-ont-su-se-proteger-des-eaux-04-02-2021-8423092.php