COVID : Nous sommes passés de 2020 à 1984

L’émission déconfinée avec les copains profs d’Histoire-Géo. Le prétexte du COVID permet aux gouvernements d’imposer des régimes de plus en plus autoritaires. Les technologies permettent depuis longtemps le flicage général qu’Orwell avait prévu dans son 1984

6 réponses sur “COVID : Nous sommes passés de 2020 à 1984”

  1. Bien content de vous entendre à nouveau quand même les copains.
    Coupé de tout médias aussi à part une bande de potes sur le net, et j’ai pu profiter des oiseaux sans avion ni camion (je n’osais en rêver en janvier).
    Et bien d’accord aussi :
    – Epidémie du covid (c’est UN virus, non ?) inespérée pour interdire tout mouvement social physique sans même avoir à l’assumer.
    – Avant le confinement je liais ce covid aux autres zoonoses qu’on se tape tous les 2 ans depuis trop longtemps, avant même d’entendre parler de cette histoire de pangolin.
    – Pas cru une seconde à un monde nouveau après le confinement. (trop d’inertie mondiale, et le pouvoir n’a pas bougé d’un testicule)
    – Les boites d’enseignement à distance qui se sont frotté les claviers comme il faut pendant cet internement.
    – Je suis incapable de dire si Raoult a raison ou pas, mais il a été bien pratique pour ne parler de rien d’autre pendant toutes les passages médiatiques sur lui (avec ET sans lui).

  2. Bonjour Jibédé,

    J’ai l’impression qu’on a l’habitude de réagir presque uniquement pour râler et c’est ce que je vais faire mais c’est pourquoi j’indique d’abord que j’écoute avec intérêt chacune de vos émissions.

    J’ai donc envie de réagir un peu à la dernière émission : « COVID : Nous sommes passés de 2020 à 1984 » concernant le professeur Raoult.
    Si le professeur Raoult est loin d’être un gros nul dans son domaine, c’est le genre de cas où il me semble intéressant d’aller voir ce que disent tous les autres experts tout aussi compétents dans le même domaine. Et là, ce que j’ai vu c’est une critique de son protocole : pas de revue par les pairs, pas de double aveugle et un taux d’échantillon beaucoup trop faible. Les différents papiers du professeur Raoult ne permettent d’arriver à aucune conclusion.
    Pris séparément, chaque scientifique reste un humain avec ses opinions, ses biais, ses envies… C’est bien parce qu’on sait que l’homme est faillible qu’on a inventé les méthodes scientifiques. En mettant le nez dedans j’ai découvert que la science n’est pas une opinion, son boulot c’est d’établir des connaissances de la façon la plus fiable possible. Et comme elle sait qu’elle se trompe elle est constamment en train d’admettre ses erreurs et de se corriger (là, je me dis que j’ai beaucoup à apprendre).
    C’est loin d’être parfait car il y a des problèmes dans son fonctionnement (manque de subvention publique pour garantir l’indépendances des chercheurs, accès payants aux publications, course à la publication pour avoir un poste, effet tiroir…), les scientifiques étants les premiers à les critiquer.
    J’ai l’impression que nous aurions beaucoup à apprendre de la méthode scientifique car c’est une méthode collective et qui se remet en cause en permanence, où on critique non pas l’idée mais la méthode pour arriver à l’idée.

    Je vous invite à regarder cette vidéo qui présente l’idée générale : (à 5:30)
    Et je vous invite chaleureusement à lire : Etienne Klein « Le goût du vrai » Tracts Gallimard. J’ai trouvé ça passionnant.

    Voila, j’espère n’avoir été ni moralisateur ni agressif car ce n’est pas mon envie.
    Je vous remercie beaucoup de m’avoir lu et j’attends avec impatience vos prochaines émissions.

    Bien cordialement

    Julien

  3. En ce qui me concerne, à propos de Raoult en tant que scientifique, je suis incapable de dire s’il a raison ou tort, y compris à propos des protocoles de test (que je connais et promeus par ailleurs), mais en tant que personne, je suis convaincu que son discours est simplement inaudible aussi bien par le public qui le soutient (qui y voit surtout le confort de la figure du héros seul contre le complot mondial) que ses opposants (qui n’entendent, un peu à raison selon moi, que vanité, arrogance et mégalomanie).

  4. Un des seuls effet positif du confinement, c’est la planète qui en a bénéficié. La pollution a diminué pendant cette période quand l’être humain ralentit le cycle infernal consommation/production du capitalisme, c’est la nature qui revit. Cdt,

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