Cette année, on ne vous parle pas tant de la première grande boucherie mondiale, mais de la seconde…
Balade au W2 : Le ravin du loup de Margival, (Aisne – Picardie). QG occidental de la Wehrmacht. Monstrueux ensemble de 475 bunkers, dont celui d’Hitler.
Lugubre patrimoine. Symbole de l’absurdité de la guerre. Car Hitler ne viendra qu’une seule fois au W2. Pour une réunion de quelques heures qui ne servira à rien. Qui n’aura aucune incidence sur le cours de la guerre.
Notre guide : Didier Ledé, passionné d’Histoire qui a découvert le site en 2005. Fondateur de l’Association de Sauvegarde du W2.
Europe : Des Accords de Munich de 1938 au traité de Lisbonne de 2007 : Histoire de gros sous et d’autoritarismes.
Dès les années 1920, les capitalismes européens misent sur « la solution fasciste ». Puis se mettent sous « protection » du capital US après la défaite des nazis.
Les entreprises américaines seront les architectes d’une construction européenne sous diktat de l’Allemagne, dans laquelle le capital US a de vieux intérêts…
Avec nos profs d’Histoire André et Daniel autour du livre de l’historienne Annie Lacroix-Riz : Aux origines du carcan européen. La France sous influence allemande et américaine.
1938 : Daladier – pour la France – et Chamberlain – Royaume-Uni – signent les Accords de Munich avec Hitler et Mussolini. Ces accords sont un pacte de non agression. Passé en 1939, un an avant le Pacte germano-soviétique proposé à l’URSS par l’Allemagne nazie.
A Munich, France et Angleterre trahissent leur alliée la République tchécoslovaque, abandonnée au IIIème Reich. En échange d’une illusion de paix dont personne n’est dupe.
Cette trahison n’est pas la première : En 1936, France et Angleterre ont déjà abandonné la République espagnole aux fascistes.
Les dirigeants anglais et français ont aussi permis aux nazis de construire leur puissance : On laisse le Reich réoccuper la Rhénanie. Reconstruire une armée. Annexer l’Autriche… Il ne s’agit pas que de pacifisme ou de lâcheté : C’est une stratégie de l’oligarchie financière occidentale contre l’URSS.
Les Soviétiques, – qui ont bien compris la menace fomentée contre eux – , proposent à la France et à l’Angleterre des alliances contre le IIIème Reich. Mais pour les dirigeants occidentaux, les ennemis à abattre sont les rouges d’URSS. Pas les fascistes, qui ne sont que les instruments des capitalistes. Leaders anglais et français croient manipuler les nazis, dont tout le monde sait qu’ils feront inéluctablement la guerre à l’URSS…
Après, peut-être, avoir mis « un peu d’ordre chez nous »… espèrent certains oligarques français prônant le Plutôt Hitler que le Front Populaire.
Des dirigeants économiques bientôt comblés par « la divine surprise » de l’occupation, qui succède à « l’étrange défaite » de 1940…