1940 – 2020 – Trahison des élites – Le choix de l’étrange défaite

Les Français de 2020 ne savent plus ce que savaient les Français de 1945 :
– Bien sûr que la France a été trahie par ses élites patronales et financières.
Et par une partie de l’état major militaire français, issue de l’oligarchie.

Pendant 75 ans, des « historiens » officiels au service du pouvoir capitaliste ont falsifié l’Histoire : Réhabilité les coupables. Diabolisé les héros…
2020 : On touche le fond avec les commémorations médiatiques des 80 ans de la débâcle…
Dès 1940, avec son livre « l’étrange défaite« , l’historien Marc Bloch dénonce des responsables du complot et de la trahison. Travail poursuivi dans « Le choix de la défaite » et autres ouvrages de l’historienne Annie Lacroix-Riz, Professeur émérite de l’Université Paris VII. En une époque ou de mauvais historiens assassinent Marc Bloch une seconde fois, tout en prétendant le vénérer. Or, Lacroix-Riz ne fait pas de l’Histoire avec des opinions. Mais avec des sources croisées entre elles : D’innombrables archives qu’elle semble être l’une des rares à consulter… Tant elles sont gênantes pour l’oligarchie d’hier… Et donc d’aujourd’hui…

A écouter : Nos autres émissions avec Annie Lacroix-Riz : – Les archives sont impitoyables ! – La synarchie : Une Histoire sous contrôle. – Plutôt Hitler que le Front Populaire !Elites françaises 1940-1944 : Collabos pendant et avant l’Occupation. – 1945 : Les collabos sont toujours en place.

Et aussi nos émissions sur les Accords de Munich de 1938, pacte de non-agression que France et Angleterre signent avec les nazis, un an avant le Pacte Germano-Soviétique de 1939.

Et encore : Les histoires de : Jean Zay. Jean, prisonnier. Pierre-Alban Thomas, résistant. Fernand, Camille, Michel, résistants et déportés.

Jean Zay – Episode 2 – 1940 – Résistant contre le choix de l’étrange défaite

Jean Zay soldat et diffamé dans Gringoire2 septembre 1939 : Alors que rien ne l’y obligeait – si ce n’est son sens moral – Jean Zay démissionne de son poste de ministre et demande à combattre. Ses chefs militaire voudront le faire décorer pour son courage.

Le régime fasciste de Vichy tentera pourtant de faire passer Jean Zay pour un déserteur. Simulacre de procès qui évoque celui de Dreyfus.

Or, tout comme De Gaulle, (également accusé de désertion), Jean Zay choisit de continuer la lutte contre les nazis, non pas depuis Londres, mais depuis l’Afrique du Nord, hélas contrôlée par les traitres de Vichy : Piège.

Mais qui a vraiment trahi et déserté ? Pas Jean Zay. Mais assurément une partie de l’état-major français, au service de l’oligarchie économique.

Après avoir clamé « Plutôt Hitler que le Front Populaire » en 1936, des dirigeants économiques de la France ont opté pour le choix de la défaite face aux nazis. Après une « drôle de guerre » consistant pour les Français à trahir et abandonner leur alliée La Pologne, et à attendre que les armées allemandes envahissent la France… en repassant par là où elles étaient déjà passées en 1914 ! « Etrange défaite » écrit Marc Bloch dès 1940 !

Ce n’est pas une erreur de stratégie, mais un choix : celui de la trahison et du fascisme, qui permettront au capital français d’en finir avec toute idée de Front Populaire… au moins pendant les quatre années de l’occupation.

Jusqu’au retour des conquis sociaux, à la Libération, avec le Programme du CNRLe Conseil National de la Résistance.

A voir et revoir absolument : Le documentaire « Le chagrin et la pitié » de Marcel Ophüls.