Camille Lécole – Episode 1/2 – Militant. Résistant. Déporté. Partisan sans complainte.

Camille Lécole en 1938 …   Et 1940, dans un Chantier de Jeunesse… avant de passer à la Résistance en 1942.

Notre ami André  – le prof d’Histoire-Géo –  raconte l’histoire de son père : Camille Lécole : Ouvrier de 20 ans en 1940.

En 1942, Camille entre en Résistance avec un groupe de saboteurs de la CGT.

Arrêté en 1943 par la police française, qui le livre aux nazis, il est déporté à Auschwitz

Comme pour Fernand, Michel, JeanPierre-Alban et des millions d’autres… la jeunesse de Camille est engloutie par cette guerre…

Camille Lécole – Episode 2/2 – André, le fils du communiste

Répression des grèves de 1947-1948. L’armée et la police tirent à balles réelles sur les manifestants. Les ouvriers ont été majoritaires dans la Résistance. Et ils trimaient alors pour redresser une France en ruines. Création d’un slogan repris en 68.

André est le fils de Camille Lécole : Ouvrier. Militant. CGT. Communiste. Résistant. Déporté revenu par miracle des camps de concentration nazis.

De 1945 à 2002, quel regard Camille a-il porté sur la suite du XXème siècle ?

Des habitants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes – 4/6 – Balade au jardin avec Camille

Zone humide au coeur du magnifique bocage nantais, (et pays de brouillard, ce qui est toujours de bon augure pour un avion), la ZAD est une bande de terre d’une dizaine de kilomètres, sur deux ou trois de large.

Elle est partout cultivée en jardins et champs plus ou moins grands, qui produisent des tonnes de nourriture. Légumes, pain, produits laitiers…

Balade au jardin avec Camille… Ou plutôt… « une Camille »…

Une voix parmi d’autres voix de la ZAD… pour quelques bons conseils de jardinage ! Trop forts ces « zadistes » ! Ils parviennent à faire pousser de superbes carottes… dans l’argile du bocage ! …  Photo : Valk.

Les autres épisodes de la série sont ici.

Des habitants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes – 5/6 – Vive la « commune du bocage » !

Rencontre avec « un Camille » qui vous raconte avec amitié et confiance sa vision de la ZAD :

« Micro-société » sans Loi, sans police, sans HP… fondée sur la discussion constante entre les différents collectifs. Cette organisation n’est ni facile, ni idyllique, ni parfaite… mais cela fonctionne pourtant depuis maintenant des années. En témoignent par exemple les tonnes de nourriture produites sur cette bande du superbe bocage nantais. Petite île de lumière dans la nuit fasciste qui tombe sur nous.

« Démocratie horizontale » ? Sur la ZAD on n’aime pas trop les grands mots depuis longtemps galvaudés par des voyous en costume qui nous mentent, nous trahissent, nous mènent à notre perte. Sur la ZAD, il est pourtant parfois question d’anarchisme, de commune, voire même… de communisme

Lutte joyeuse pour la vie. Contre la mort par destruction capitaliste. Car ici on combat non seulement contre ce projet d’aéroport inutile, mais aussi contre son monde fasciste de pollution et de corruption…

Lutte pleine de symboles et d’humour. Quand par exemple les autorités organisaient en juin un vrai-faux « référendum », sur la ZAD, l’action était de refaire un dôme. Voir Photo de Valk.

Les autres épisodes de cette série sont ici.