Pat – Pierre-Alban Thomas – Résistance : Mode d’emploi

Pierre-Alban Thomas nous a quittés le 20 décembre 2016.

Résistance de 1940 à 1944. Avec le réseau du Musée de l’Homme, puis les FTPFrancs Tireurs Partisans.

Bataille d’Allemagne en 1945.

Guerres d’Indochine et d’Algérie :

Pat vous raconte son histoire dans une série d’émissions en écoute ici

En 1991, avec d’autres résistants, Pat monte le Musée de la Résistance et de la Déportation de Blois, qui mène de nombreuses actions pédagogiques. Comme ici, en 2015, avec des jeunes d’un centre de loisirs auxquels l’ex-maquisard de 93 ans raconte son engagement… 75 ans après…

Désolé pour la mauvaise qualité de cet enregistrement inédit… qui vaut son pesant de cacahuètes…

Ubérisation : Tous patrons : Exploitons-nous… nous mêmes !

Autour des articles du Monde Diplomatique de Décembre 2017 :
Microentreprise : Une machine à fabriquer des pauvres.

Côte d’Ivoire : Débâcle de l’accusation contre M. Gbagbo.

Chine : Comment l’Etat chinois a su exploiter la mondialisation.

USA-Arabie Saoudite : Singulière amitié entre Riyad et Washington.

Elites françaises 1940-1944 – Episode 1 – Collabos pendant et avant l’occupation

Nouvelle rencontre avec Annie Lacroix-Riz, – Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII – autour de son ouvrage « Les élites françaises entre 1940 et 1944 » – (Armand Colin).

Retour sur les origines de la collaboration qui commence bien avant « l’étrange défaite » de la France de 1940. Choix de la défaite : fruit de complots et trahisonsPlutôt Hitler que le Front Populaire. Or, dès l’été 1941, « les élites » comprennent que leur protecteurs nazis vont perdre la guerre…
Dès 1941, redoutant une URSS victorieuse, l’oligarchie choisit le maître américain. Tout en faisant de juteuses affaires avec les nazis… tant qu’ils sont là…

Elites françaises 1940-1944 – Episode 2 – 1945 : Les collabos sont toujours en place

Suite de l’entretien avec Annie Lacroix-Riz, – Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII – autour de son livre « Les élites françaises entre 1940 et 1944 » – (Armand Colin).

L’Histoire officielle réduit la collaboration au tandem Pétain-Laval, et à quelques personnages pittoresques. Aujourd’hui, – contrairement à la libération -, on ne dit plus rien sur l’écrasante responsabilité des dirigeants économiques de la France qui collaborent avec les nazis bien avant l’occupation. Or, dès l’été 41, ces « élites » savent que le IIIème Reich perdra la guerre, et que face à l’URSS victorieuse, elles seront sous tutelle américaine.

Les USA ne sont pas regardants sur le passé collaborationniste des fonctionnaires, patrons et financiers de la France libérée. Un passif de collaboration est même un gage de servilité vis à vis des Américains. C’est ainsi que des milliers de collaborateurs, – des petits fonctionnaires jusqu’aux grands capitalistes – , poursuivront carrières et affaires : Papa et Tonton Giscard d’Estaing, Mitterrand, Papon, Bousquet… Et aussi Schueller (L’Oréal), Bettencourt, Chanel, Vuitton, Berliet, Michelin, Lafarge, Lesieur

Grain de sable que les USA n’ont pas prévu : De Gaulle, soutenu par Churchill dans le but de ralentir l’inéluctable hégémonie étasunienne. De Gaulle est haï par presque tout le monde, notamment parce qu’il a fédéré toute la Résistance, dont les communistes. On ne le lui pardonnera pas : Probablement balancé à la Gestapo par des Français, Jean Moulin fait les frais de la haine contre le Général…