Burning Heads – Plus de 30 ans d’amour… avec du punk autour !

1987 : Création des Burning Heads à Orléans, déjà terre de punk et autres musiques violentes… en réaction à cette morne ville très à droite, hantée par le culte d’une pucelle en armure ? On parle des chiens d’Orléans depuis le Moyen-Âge…

Adeptes du DIYLe Do It Yourself – les Burning sont les artisans sincères et intègres d’un punk-rock brutal… Ils ont parfois frayé avec l’électronique. Mais c’est quand ils jouent jamaïcain que les Burning sont les plus bouleversants : Leurs albums Opposite sont parmi les plus beaux disque de reggae qui soient : Paradoxal pour des petits punks blancs d’Orléans ? Non : Naturel.

Electriques. Eclectiques. Ces têtes brûlées et rasées ne font donc pas dans le cheveu long et la guitare en bois. Mais ne serait-ils pourtant pas des espèces de hippies survoltés qui hurlent à l’amour depuis plus de 30 ans ? A suivre…

Aucard de Tours – Festival qui – économiquement – n’existe pas


Cactus-emblème de l’édition 2017…

D’un point de vue économique, sur le papier, Aucard de Tours n’existe pas.

Comment Radio Béton fait-elle pour organiser ce génial et convivial festival, avec plus de 30 groupes de qualité, pour seulement 30€ les cinq jours de fête ? Avec boisson et merguez à tarifs raisonnables ?

Il y a le travail d’environ 150 bénévoles… dont certains bossent gratuitement et toute l’année sur l’événement. Il y a 33 années d’expérience, de culture de la débrouille et du DIY : Le Do it Yourself… hérité des « racines punks » et « alternatives » de Radio Béton

Et puis Aucard a fait des choix : Rester « petit » : jauge maximum : 4500 personnes.

Choix aussi de ne pas payer plus de 10 000€ pour une « tête d’affiche »… Car sur environ 400 000€ de budget total du festival, l’artistique représente à peine 100 000€… pour rémunérer 30 groupes !

Ne pas raquer des fortunes pour programmer des artistes qui passent à la télé, être un festival de découvertes, c’est aussi ce qui permet à Aucard de garder une dimension humaine… Mais cet équilibre est plus que fragile…

Aucard de Tours 2018 : Du Mardi 5 au Samedi 9 Juin… à Tours.

Autour d’Aucard de Tours – Festival sauvé des eaux

Juin 2016 : Crue du Cher : L’un des deux chapiteaux d’Aucard…
Photo : Sophie Mourrat.

Cette semaine, parlons d’autres chose que des ravages du capitalisme : Détente en musique autour du Festival Aucard de Tours, créé en 1986 par Radio Béton, (née la même année).

Depuis 33 ans qu’il existe, on pourrait le croire éternel. Mais le fragile événement a bien failli disparaitre en 2016, lors d’une crue du Cher…

D’un point de vue purement comptable, ce génial et convivial festival n’existe pas : Comment Radio Béton fait-elle pour proposer 30 groupes, sur 5 jours, pour seulement 30€ ? Avec une super qualité d’accueil, de confort, et sans assassiner le public sur les tarifs des consommations…

Et vous ne trouvez pas que les « musikzactuelles » (comme on dit), semblent aujourd’hui plus intéressantes qu’elles ne l’étaient il y a 20 ans ? Que la technique, l’inventivité, la culture des musiciens a sensiblement augmenté ? Même s’il ne s’est rien créé de neuf depuis les dernières vagues de musiques électroniques de la fin des années 90…

Conversation avec Enzo, l’un des coordinateurs d’Aucard…

Aucard de Tours 2018 : du Mardi 5 au Samedi 9 juin.

Macron : Président des riches en guerre contre le peuple

Autour des articles du Monde Diplomatique :

L’intérêt général à la casse : les fonctionnaires voilà l’ennemi. Macron, Président des riches, veut détruire ce qui reste de nos conquêtes sociales. Les cheminots en grève sont le dernier rempart avant la casse de l’hôpital, de l’école, des retraites, de la Sécu… des services publics, et donc des fonctionnaires…

Des postiers aussi sont en lutte. Comme Gaël Quirante, licencié par La Poste pour exercice de droit syndical. Gaël s’explique dans l’émission.

A quoi sert Spinoza ? : Aujourd’hui très à la mode, Spinoza est accaparé de gauche et de droite, de Macron à Lordon…

Non violence et lutte des classes, le dernier combat de Martin Luter King. L’Histoire officielle cantonne Martin Luther King au combat antiraciste. En oubliant que le pasteur était aussi très rouge…

Cuba : 59 ans que David résiste à Goliath. Et maintenant ?

Autour de l’article du Monde Diplomatique :

– Cuba, le pays du vert olive : Dirigé par le dictateur Batista, – marionnette des USA – , Cuba a été, jusqu’en 1959, le royaume, le tripot et le bordel de la mafia étasunienne. La révolution dirigée par Castro a chassé la mafia. Le régime castriste a été une dictature par la force des choses. Essentiellement à cause de l’hostilité des USA. L’embargo imposé par les USA n’aura t-il pas été le meilleur ferment de l’autoritarisme de ce régime ?

Malgré la pénurie, Cuba a pourtant atteint des résultats remarquables, en particulier pour les systèmes de santé et d’éducation, parmi les meilleurs du monde.

Que serait devenue cette intéressante expérience socialiste, si elle n’avait pas été étranglée par les USA ?

Que va devenir le pays après les prochaines « élections », après 59 années de leadership des frères Castro ?
– Arabie Saoudite : Au Proche Orient, la stratégie saoudienne dans l’impasse.