Autour des articles du Monde Diplomatique de Décembre 2016 :
Des temps obscurs, une ligne claire : Véritable OVNI de lucidité médiatique dans un océan de déprimante propagande patronale, le Diplo va bien, ses ventes sont reparties à la hausse.
Tant mieux : ce formidable mensuel est l’un des rares médias à réellement nous éclairer, à nous donner outils et analyses pour entrevoir des solutions. Car le premier pas vers un espoir raisonnable est la lucidité. Attitude plus porteuse que la lamentation ou la politique de l’autruche…
Bien plus qu’un journal électronique : Le site du Diplo propose de nombreux outils, dont les archives des articles publiés, des cartes… mais aussi Typodiplo, référence typographique des usages d’écriture du journal : une sorte de rigoureuse bible de l’écriture en bon français.
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Oui, à la qualité Diplo, tant dans la typo que le style. S’étendra-t-elle aux rémunérations ?…J’ai ouï-dire que le Diplo ne payait pas bien, voire pas du tout les chroniqueurs qu’il invite dans ses colonnes….
Par rapport au commentaire faisant allusion aux rémunérations des chroniqueurs, je ne suis pas forcément offusqué, sous quelques conditions: on peut penser que les chroniqueurs jugent plus important de présenter leurs idées que d’augmenter leur gagne-pain qui, pour certains, est peut-être déjà assuré; par contre, ne pas rétribuer un chroniqueur déjà dans le besoin me choquerait et cela me choquerait même profondément si les rédacteurs salariés étaient grassement payés. Pour le contenu du journal, oui, le Diplo permet de nourrir la réflexion (j’y ai découvert Hobsbawn, par exemple). L’ayant suivi depuis assez longtemps je n’ai pourtant pas toujours partagé ses analyses, notamment à propos de la construction européenne qui, à une certaine époque était loin d’être clairement critiquée. Les vieux textes présentés sur le blog « Immondialisation: peuples en solde! » peuvent indiquer que mon aversion est fort ancienne…
Méc-créant