Dans son nouveau livre, – Game of Thrones – De l’Histoire à la série – , notre ami le prof d’Histoire-Géo Cédric Delaunay recense des faits, des lieux et des personnages historiques qui ont inspiré cette fiction :
DansGame of Thrones, les Noces Pourpres voient le massacre des convives d’un banquet. L’Histoire réelle regorge de telles tueries…
Game of Thrones peut aussi évoquer des événements historiques… qui n’ont pas inspiré l’auteur. Par exemple, devant l’humiliation publique de Cersei, un téléspectateur français peut penser… aux femmes tondues en 1944… L’épisode suivant est ici.
1938 : Daladier – pour la France – et Chamberlain – Royaume-Uni – signent les Accords de Munich avec Hitler et Mussolini. Ces accords sont un pacte de non agression. Passé en 1939, un an avant le Pacte germano-soviétique proposé à l’URSS par l’Allemagne nazie.
A Munich, France et Angleterre trahissent leur alliée la République tchécoslovaque, abandonnée au IIIème Reich. En échange d’une illusion de paix dont personne n’est dupe.
Cette trahison n’est pas la première : En 1936, France et Angleterre ont déjà abandonné la République espagnole aux fascistes.
Les dirigeants anglais et français ont aussi permis aux nazis de construire leur puissance : On laisse le Reich réoccuper la Rhénanie. Reconstruire une armée. Annexer l’Autriche… Il ne s’agit pas que de pacifisme ou de lâcheté : C’est une stratégie de l’oligarchie financière occidentale contre l’URSS.
Les Soviétiques, – qui ont bien compris la menace fomentée contre eux – , proposent à la France et à l’Angleterre des alliances contre le IIIème Reich. Mais pour les dirigeants occidentaux, les ennemis à abattre sont les rouges d’URSS. Pas les fascistes, qui ne sont que les instruments des capitalistes. Leaders anglais et français croient manipuler les nazis, dont tout le monde sait qu’ils feront inéluctablement la guerre à l’URSS…
Après, peut-être, avoir mis « un peu d’ordre chez nous »… espèrent certains oligarques français prônant le Plutôt Hitler que le Front Populaire.
Des dirigeants économiques bientôt comblés par « la divine surprise » de l’occupation, qui succède à « l’étrange défaite » de 1940…
On y voit des luttes populaires menées dans la Grèce de 2018. Notamment par les anarchistes du groupe Rouvikonas : Dans la rue, organisation de soupes solidaires. De dispensaires médicaux gratuits. Autogestion de lieux d’accueil pour migrants. Combat antifasciste. Lutte contre un aéroport inutile…
Les purges économiques infligées à la Grèce par des financiers européens continuent à plonger le pays dans la pauvreté et l’instabilité. Pourtant élu en 2015 avec le programme de gauche anticapitaliste de Syriza, Alexis Tsípras déçoit en obéissant aux ordres de banquiers élus eux, par personne…
Laboratoire européen de la sauvagerie capitaliste, la Grèce est-elle à la veille d’une insurrection populaire… ou de tout autre événement politique majeur ?
Quelles leçons les autres peuples européens doivent-ils tirer de l’exemple grec ?