Du syndicalisme sans politique, ce n’est pas du syndicalisme

Autour de l’article du Monde Diplomatique : « Epineuse indépendance syndicale ».
Le combat syndical est par essence un combat politique.

Politique dans la vie de tous les jours : Salaires. Conditions de travail. Retraite. Sécu… Politique du quotidien, conquêtes sociales que l’on doit à deux siècles d’Histoire de luttes de travailleurs contre le capital. Le syndicalisme est au coeur de l’Histoire de la lutte des classes.

Or, on a répandu l’idée absurde que « le bon syndicalisme ne serait pas politique ». Vieilles rengaine patronale portée par de supposés « journalistes », (communiquants-salariés des médias dominants), et par des « syndicats jaunes », genre CFDT, à la solde du patronat.

Conçue pour affaiblir le syndicalisme, cette propagande dévoie le sens de la Charte d’Amiens de 1906 – (CGT), qui  stipule que l’action syndicale doit être menée « en toute indépendance des partis politiques et de l’État ».

On omet de rappeler que le but de la lutte est une transformation d’ensemble de la société « par l’expropriation capitaliste »

Première diffusion : Juin 2018.

Profs en grève – Contre le sabotage de l’école, des retraites, et de la société.

Tu connais la chanson : « Les profs ? Toujours à se plaindre. Toujours en vacances. Et payés à faire grève… en plus de leurs congés ! » … C’est faux, évidement.

Les professeurs en grève ne manifestent pas seulement contre la casse du système des retraites. Ils luttent aussi contre le sabotage et la marchandisation de l’école.
Contre la casse de toute la société…

Avec Isabelle et Sylvain, enseignants-grévistes qui perdent des journées de salaire pour défendre leurs élèves, leurs parents… et pas uniquement leurs retraites…

Grève SNCF : Cheminots et cheminotes luttent pour tout le monde !

2013 : Catastrophe de Brétigny-sur-Orge : Merci les privatisations à la SNCF ! Merci la casse des services publics ! Merci pour le sabotage de toute la société !

A chaque grève : Même rengaine des médias :

« Pour défendre leurs privilèges, cheminots et fonctionnaires en grève prennent les gens en otage ».
La prise d’otage est un acte violent et criminel qui se commet avec des armes.
La grève est encore un droit qui s’exerce légalement et pacifiquement.

Les cheminots en grève défendent leur retraite, et la retraite de tout le monde.
Ils luttent contre le sabotage volontaire de notre société.

Les grévistes s’opposent aussi à la casse de nos service public.
Dont la SNCF, qui autrefois fonctionnait bien.
SNCF désormais volontairement sabotée, dépecée en morceaux revendus à des « investisseurs » privés qui en tirent profit, sans investir dans l’outil,
ni dans la sécurité : Il y aura d’autres catastrophes à la Brétigny-sur-Orge.

Rencontre avec des cheminots et cheminotes du syndicat SUD-Rail-Solidaires.

Les cheminots font grève pour défendre le patrimoine de ceux qui n’en ont pas

Avec Dom : Cheminot et membre de SUD-Rail – Solidaires.

Emission déjà diffusée en avril 2018.

Grève SNCF : Cauchemar pour ceux qui vont au travail en train. Mais grève et manif sont les seuls moyens qu’ont les cheminots pour faire entendre leur alarme : Tout le monde est menacé !

Non, les cheminots ne sont pas des privilégiés. Non, ils ne touchent pas de Prime de Charbon (disparue en 1972). Oui, les roulants font parfois pire que les 3/8… et souvent, ne dorment pas chez eux après le travail…

Au delà de leur statut, au delà de la sauvegarde de l’outil SNCF, les cheminots font grève pour défendre le patrimoine de ceux qui n’en ont pas : Nos services publics : Sécu. Retraite. CAF. Hôpital. Ecole. Justice. Transports publics…

Soutenir les cheminots, c’est résister à la casse de nos services publics…
Quelques riches souhaitent faire du fric avec la privatisation de la SNCF.

Mais plus important pour le capital : En finir avec les cheminots : Décapiter ce dernier bastion ouvrier de France qui a osé lutter pour ses droits : Mauvais exemple pour les autres salariés, esclavagisés. Les cheminots sont notre dernier rempart contre la destruction de ce qui reste de nos conquis sociaux.
Complément : Avec Cédric – prof dHistoire-Géo – : « Il parait que les petites lignes de chemin de fer coûtent trop cher » : Article du Monde Diplo.

A (ré)-écouter : Notre émission « Quand l’Etat français sabote le train ».

Fascisme. Et fachisme. Instrument de la bourgeoisie. Hier comme aujourd’hui.

Caricature antifasciste de 1934.

Au delà des divers folklores fachos. Fascisants. Fascistoïdes…
Quelle que soit la couleur de la chemise, brune ou noire…
Le fascisme est un outil de l’oligarchie financière pour conserver son pouvoir et son fric.
Voire, pour accroitre son pouvoir et faire encore plus de fric.
L’occupation nazie fut par exemple une bonne affaire pour bien des entreprises françaises.

Comment les riches parviennent-ils à se faire soutenir par des pauvres, victimes du capitalisme ?
En leur promettant du social et du national.
Et leur en désignant des boucs émissaires…

En bon français, fascisme s’écrit aussi fachisme.
L’orthographe à l’italienne laisse supposer que le fachisme n’aurait pas d’origines françaises. Or, la France est l’un des berceaux du fachisme : Boulangisme de la fin du XIXème. Puis anti-Dreyfus


Autour des articles du Monde Diplomatique avec les copains profs d’Histoire-Géo :

Le franquisme déchire toujours l’Espagne.

Comment Matteo Salvini a conquis l’Italie.

A écouter : Autres émissions sur fascisme et oligarchie financière.