1914 – 1944 – Le cimetière allemand de la Malmaison

Tous les ans, aux alentours du 11 Novembre,
on vous propose une évocation de la Grande Boucherie de 14-18.

Balade dans l’Aisne, Picardie, sur le chemin des dames, de triste mémoire.
Visite de l’imposant cimetière allemand de la Malmaison,
où sont inhumés des soldats, non pas de 14-18, mais de 1940-1944.

A côté : le fort de la Malmaison, et son histoire absurde : L’armée française s’en servit pour tester ses munitions, avant de l’abandonner à l’armée allemande.

Notre guide : l’historien amateur Didier Ledé, avec qui nous avons déjà exploré les bunkers d’Hitler du ravin du loup de Margival.

La Radio Libre en danger de mort !

Attention : Souhaitons que cette émission ne soit plus d’actualité :
Mardi 29 octobre 2024, à l’Assemblée Nationale, le Ministre délégué au Budget et aux Comptes publics Laurent Saint-Martin a affirmé que le gouvernement rétablirait les crédits du FSER au niveau de l’année 2024. On attend confirmation.

Il existe 746 radios associatives en métropole et outre-mer.
Avec des missions culturelles, d’information, de formation, de cohésion sociale…
Nationalement : Près de 3000 emplois. Au moins 2 millions d’auditeurices.
Localement : Autant de foyers de vie qui concernent des millions de personnes.

Or, nos radios libres sont en danger de mort :
Pour le budget Barnier, l’amputation de 30% du FSER,
Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique versé par le Ministère de la Culture, sans lequel nos radios ne peuvent survivre.
Objectif ridicule : « Economiser » 10 millions sur les 35 que coûte le FSER.
Quand il manquerait des dizaines de milliards pour boucler le budget.

Conséquences si ce budget est voté : 200 radios fermées dès 2025, 800 emplois détruits, avant une hécatombe en 2026.
Un appauvrissement économique, localement et nationalement.
Et un peu partout, disparition de pôles de vie, de communication, d’échange, de culture…

Avec Christophe Betbeder, du SNRL, Syndicat National des Radios Libres.
Et Bryan, de Radio Graf’Hit (Compiègne), qui siège au FSER en tant que représentant du SNRL.

Le Train Fantôme – Épisode 1 – 26 Août 1944 – L’évasion de Jean Diaz

Jean Diaz sergent au 6ème Régiment de Tirailleurs Algériens de Tlemcen.

Cela fait des années que je veux vous raconter l’incroyable et macabre histoire du Train Fantôme :
Un convoi de déportation qui, de juin à août 1944, met deux mois à atteindre Dachau.

Quand j’étais gamin, ma grand-mère (qui n’avait pas vécu cette aventure), nous racontait comment son mari s’était évadé d’un convoi qui l’emmenait en Allemagne. Mais ce récit d’évasion flottait un peu hors contexte.
Or, ce 26 Août 1944, c’est bien d’un convoi de déportation dont Jean Diaz s’échappe.

Alors que j’ai toujours connu cette histoire, j’ai mis longtemps à comprendre que l’évadé avait aussi été déporté, alors qu’il n’était ni juif, ni communiste, ni résistant, mais simple soldat en cavale.

Ce premier épisode de cette longue saga à venir vous propose la lecture de la dernière partie des mémoires de guerre de Jean Diaz.
Ce document exceptionnel rédigé fin 1944 est ma première prise de contact sérieuse de ce que fut la guerre de mon grand-père.

Jibédé / Jean-Baptiste Diaz

Site de l’Amicale des déportés résistants du Train Fantôme.