Après le Congrès de Tours – Episode 5 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1921 – Quand la CGT était … anticommuniste !

Publié le 18 janvier 2021

La question syndicale est au coeur des débats du Congrès de Tours de 1920, qui débouche sur la scission de la SFIO


Autre conséquence, en 1921 : La scission de la CGT.


Comme à la SFIO, des dirigeants de la CGT étaient eux aussi corrompus par la grande bourgeoisie industrielle et bancaire.

Dirigée par Léon Jouhaux, la CGT fera notamment régner l’ordre patronal dans les usines pendant la Grande Boucherie de 14-18. Guerre pendant laquelle travailleurs et travailleuses sont réduits en esclavage ou en chair à canon.

La CGT de Jouhaux fera aussi échouer des grèves.
Epoque où les dirigeants de la CGT étaient farouchement … anticommunistes.


Révoltés par ces trahisons, écoeurés par cette corruption, en 1921, d’authentiques syndicalistes révolutionnaires fondent la CGTU.
« U » comme unifiée


Toujours avec la très méchante historienne Annie Lacroix-Riz,
Professeur émérite à l’Université Paris VII.

Son dernier ouvrage en date : Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants 1939-1949. Editions Delga.


Intégralité de cette série radio sur le Congrès de Tours : ici.

2 thoughts on “Après le Congrès de Tours – Episode 5 – Avec l’historienne Annie Lacroix-Riz – 1921 – Quand la CGT était … anticommuniste !”

  1. Votre version révisionniste de l’histoire est scandaleuse. Comment osez-vous affirmer de tels mensonges sur Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947 et président fondateur de la CGT FO de 1947 à sa mort.

    Réponse :

    Salut Christian.
    Je comprends bien que ce que la méchante Annie Lacroix-Riz raconte soit très troublant.

    Mais, établis par d’innombrables sources croisées entre elles, les faits sont les faits. Et les faits sont têtus.

    Lacroix-Riz est certainement une vilaine rouge.

    Mais elle est surtout une historienne sérieuse qui démontre tout ce qu’elle avance en citant ses multiples sources, croisées entre elles.

    Car c’est ainsi qu’on fait de l’Histoire sérieuse.

    Et que cela plaise ou pas, Jouhaux est bien ce qu’on en a dit :

    Un valet des patrons qui, en 14-18, fait régner l’ordre patronal dans les usines.

    Qui, dès 1921, n’a de cesse de combattre la CGT-U.

    Qui en 39, participe à la chasse anti-rouge lancée par Daladier.

    D’ailleurs, si Jouhaux avait été un homme de gauche, ennemi des patrons, les nazis ne se seraient pas privés de l’assassiner dans leurs camps.

    Or, comme Blum, Jouhaux revient tout à fait vivant d’Allemagne où il a été fort bien traité lors de sa détention.

    Quant à la CGT-FO, elle a été créée en 47 avec l’argent de … la CIA et du patronat français. Tout le monde le sait.
    Ce sont les faits. Etablis par les sources : ces maudites archives.

    Les sources sont notamment là : et partout ailleurs où on veut bien les chercher :
    Il y a, à la fin de cet ouvrage, toutes les références de sources patronales, policières, diplomatiques, françaises, allemandes, américaines… utilisées par Lacroix-Riz:

    Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants – 1939-1949
    Bonne lecture.

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